Vieille rengaine

menestrel75

inventée pour une vieille étoile disparue tant elle était éphémère. Je vous l'offre donc, Madame, et à vous aussi, Madame, et peut-être bien aussi à vous...!
Quand tu vivras ce que je connais,
Quand tu souffriras ce que tu désires,
Tu te rapprocheras de Toi.
Mais je suis de verre quand tu es diamant.
Et se ferment tes yeux quand s'ouvrent mes bras,
Et s'ouvre l'abîme si se ferme ton cœur.

"Mes mots , les tiens, les miens
Se mélangeant , se pénétrant,
se caressant, se conjuguant,
s'enlaçant, s'embrasant,
s'embrassant, se câlinant,
s'effleurant,
s'aimant
Nos mots s'attirant
comme des aimants
Nos mots dansant
comme des amants..."
 
Je voulais te sentir fontaine, source sucrée, ma langue t'envahissant, ma bouche avalant ton nectar.
Et je rêvais aussi que tu te cambres merveilleusement sous l'assaut de mes doigts qui jouiraient de tes antres.
Au gré de mes fantasmes, sentir que tu te sentais femme audacieuse, impudique Ariane,
femme sous mon corps, femme sur mon corps, femme vraiment femme… ce que, pour moi, dans mes divagations,tu étais.
Je voulais que ton corps, ton cœur et ta tête prennent conscience du plaisir que te donnaient mes mots,
éventail de sentiments, amalgame des pensées et du désir charnel embrasé par mon romantisme effréné.
Mon esprit se mettait à nu devant toi mais se couvrait des mots de désir que je cachais derrière une étonnante pudeur, 
pudeur peut-être encore plus intense que celle que j'aurais éprouvée si par une pulsion coquine...
Je voulais que le parfum de mes mots t'ensorcelle, je me prenais à rêver,
j'avais l'impression d'avoir des ailes… mais je connais l'histoire d'Icare… !!!
Ouvre mon pantalon. Remonte ta jupe…oh, te l'aurais-je laissée?
Pas besoin de poser ta culotte toute blanche et décorée…, laisse-moi m'en occuper…
                                                          
Je vais écarter… je rêve que ce soit humide à souhait !
Oui, je sais, ensorcelante Ariane, je rêve beaucoup…tu m'as déjà reproché d'être plus fantasmatique par écrit, cérébralement…
Mon doigt se glissera. Seras-tu déjà « prête » ? Tu as envie aussi… ?
Ton parfum. Ta tête sur mon épaule, ta main sur ma cuisse.
Tes sourires. Ta voix… Guide ma main sur toi, en toi. J'entre… Fort. Puissant. A fond.
Tu me mordilles le cou. Envie de crier ? Vas-y !
Personne ne nous entendra…
Laisse-moi… continue ta lecture. non, ne me touche pas.
il y a longtemps que tu m'as « touché » jusqu'au fond de moi…
A tendres petits pas de Toi je m'approche,
Léger, bondissant, mon esprit t'environne,
T'apaise, t'exhorte, te soutient, te console.
Le temps tue le temps mais la vie est une valse à mille temps
Dont tous les temps sont confondus en un temps
Quand le temps de la vie est le temps de l'amour.
Trouvons le temps d'accorder nos temps
Pour que le temps de Notre temps Dure le temps du Plaisir.
Et après te l'avoir dit de vive voix, je confirme, Ma Muse…
Je te câlinerai autant que te bousculerai,
Car tous les temps se glissent dans le même temps,
Je te tendresserai aussi souvent que te fesserai,
Car le temps de ton besoin est celui de mes désirs.
Mes doigts iront et viendront en toi, ma langue en est jalouse.
Je voudrais sentir la fulgurance de Ton plaisir traverser mes reins.
Je me collerai à toi. Mon pubis contre tes fesses.
Oh, oui, il faut que je prenne leur périmètre… Tu cries ?
Non… tais-toi… Tu as faim ? Ce que tu aimes t'attend…
Mes doigts t'abandonneront lentement. A regrets.
J'aurai envie de sentir ton antre. Ses odeurs intimes.
Son parfum de cyprine. Ton odeur de femelle.
Te lèverai-je les gambettes un peu plus pour accéder à ton intimité ?
Tu me laisseras m'enivrer des fragrances de ta grotte ultime et goûter à ses saveurs…
Pourquoi suis-je si souvent ému par l'idée de ton cul ?
Pourquoi ai-je si souvent envie de le renifler, le lécher ?
Je déposerai un baiser sur tes lèvres.
Seras-tu trempée ? Frémiras-tu quand le baiser vibrera sur ton clitoris ?
Tes mains fourrageront-elles dans mes cheveux. C'est fort. Félin et doux à la fois.
Je me collerai vraiment à tes lèvres.
Je voudrais sentir dans ma bouche couler tes sucs.
Je me relèverai peut-être lentement, tu te glisseras à genoux.
 
S'il t'arrive un jour de vivre ce que je connais,
S'il t'arrive un jour de découvrir ce qui me fait souffrir,
S'il t'arrive un jour de souffrir par ce que tu désires,
Il sera peut-être trop tard pour te rapprocher de Moi.
Et se fermeront tes yeux quand auraient pu s'ouvrir mes bras,
Et s'ouvrira l'abîme quand sera celé ton cœur
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