Lui Et Moi

amerette

chapitre 01

Son père m'avait déjà fait cette fâcheuse impression d'être un privilégier quand ma mère nous a présenter pour le premier foie au moins le père essaye de le cacher avec cette gentillesse forcée qu'il a envers moi je lui accorde au moins ça il n'a pas à se forcer avec moi ce n'est pas comme si mon avis avait la moindre importance pour ma chère mère à peine veuve elle s'est précipitée dans les bras du premier venue enfin si je peux dire ça car se premier venue est très riche . elle n'aura plus jamais besoin de bosser pour le reste de sa vie même quand il en aura marre d'elle cynique je sais mais vrai ces gens la se lassent vite, oh mais où sont mes bonnes manières j'ai oublié de me présenter voila je me présent je m'appelle Nana j'ai 25 ans je bosse comme juriste dans une boîte cotée depuis un an ou je m'occupe de faire face à la merde qu'ils créent la plupart du temps ils payent donc j'essaye ne pas beaucoup me plaindre; ma vie est simple et banale que la plupart des communs des mortels je me lève le matin je vais au travail je rentre le soir je me couche et rebelote le lendemain , je voie mes amis et je sors un foie de temps en temps afin de ne pas me suicider a part ça rien de spécial, c'est juste ma mère qui m'a trainée dans" dynastie" »le nom de la fameuse série que ma grande mère regarder quand j'étais gamine » version chrétien rebeu des années 2010, du coup ma vie est un peu chambouler; elle a épousé un milliardaire libanais de 50 ans je sais un peu jeune pour être milliardaire mais il a hérité de çà de son arrière-grand-père qui a fondé une compagnie maritime qui faisait du commerce entre le Proche-Orient et l'occident tout ce qui est épices, tissues, Bois noble, et même les purs sangs arabes l'un des tout premiers à faire ça ils ont tout dans ce bas monde et qu'ont je dis tout c'est tout .tenait vous bien il s'appelle JEAN DENDACHA veuf obviously , lui aussi a 2 enfants garçons pour être précise un plus vieux que moi 30 ans JAD et un plus jeune que moi 22 ans MICHEL . Je ne sais pas comment elle a fait ma mère nous on est on est simple mon défunt père était avocat à Paris il a trimé toute sa vie pour se faire accepter dans une société ou arabe ou bien maghrébin rimait avec ouvrier, oui je suis d'origine Tunisienne mon père s'est fait un nom je l'admet un petit bureau sans chichi dans le XVe arrondissement de paris avec des clients fidèles vous savait récolter par ses amis, sa mère ,sa grande mere envoyés toutes leurs connaissances à ce fameux cabinet tout le monde à contribuer afin qu'ils réussissent alors moi bien sûr je voulais être avocate comme lui malheureusement j'ai sous-estimé l'examen du barreau un vrai calvaire des montagnes de livres et de codes à mémoriser malheureusement très peu pour moi , et puis aussi là maladie de mon père qui était très difficile attention ce n'ait pas une excuse la preuve j'ai commencé par le vrai souci qui est moi, enfin on lui a diagnostiqué un cancer du sein je sais c'est un homme et pour info les hommes aussi peuvent le contracter c'est l'erreur fatale que mon père a commise en pensant que c'était juste une douleur passagéere dans l'abdomen résultat après les analyses qui l'a faite un cancer au 4e stade, à ce niveau-là en pouvait plus faire grand-chose à part prié tout les dieux pour un miracle qui ne vint jamais; parse qu'on vous dit que c'est le stade final et qu'il ne reste plus grand temps à vivre mais croyez-moi l'agonit est interminable on le voyait mourir à petit feu tous les jours sans pouvoir faire grand-chose ça à durait 2 longues et interminable année de souffrance et de pleurs j'avais là nausée dès que mon téléphone sonnait, on ne pouvait même pas soulager sa peine . vous imaginez moi et ma mère on était toutes seules pour affronter tout ça oui je suis fille unique dieux sait qu'ils ont essayé d'avoir leur putain de garçon sans jamais y arriver je les entendaient baiser jusqu'à mes 18 ans où je me suis enfin barré de là-bas "petite maison où tu ne peut pas péter sans qu'on l'entende on ne voyait pas l'utilité d'une grande"pour l'université, Donc à la mort de mon père ma chère mere decide de vendre le petit bureau et part faire un voyager autour du monde enfin une croisière du genre costa machin je ne me rappelle plus .Moi je vivais en colocation et elle se retrouvait toute seule à déprimer entre quatre murs avec l'odeur de la mort qui rodait toujours alors l'idée me semblait pas mal une croisière pour les pays chauds; loin de moi l'idée qu'elle allait rentrer avec un autre mec trois mois après avoir enterré papa la pilule ne passe toujours pas je me revoie en ce jour de décembre lugubre et pluvieux de merde: - allo - oui maman je t'écoute - Chérie je suis rentré de ma croisière - ah bon je pensais que t'avais encore une semaine et puis pourquoi tu m'appelles au bureau - j'ai essayé de te joindre dans ton téléphone mais tu ne me répondais pas - je l'ai oublié a la maison ça ne pouvait pas attendre que je rentre ce soir pour me parler - .....Hum Chérie j'ai .. .- c'est quoi cette chérie depuis toute à l'heure j'ai pas l'habitude sa me gene qu'y a-t-il " je sais qu'il se passe quelque chose parse que nous arabe on n'a pas l'habitude se ces surnoms nion nion on les sort juste quand on veut quelque chose" PARLE - J'ai une nouvelle à t'annoncer - je suis tout ouïe - pas maintenant je t'invite au resto ce soir - pourquoi le resto la maison me convient pour parler en plus je suis sans voiture - non je prefere puis je suis fatigué je n'ai pas envie de cuisiner - qui a dit que je voulais manger tu veux discuter qui A parler de bouf MA - s'il te plaît - tu sais que j'ai horreur de sortir un soir de semaine - fais un effort j'ai dit s'il te plaît" petite note faut dire que ma mère et moi on n'a jamais été ce qu'on appelle dans des rapports fusionnels entre une mère et sa fille j'étais plus proche de mon père j'ai été élever comme un garçon par lui ,foot ,randonné ,il m'amenait au café du coin avec ses amis , la pêche aussi je faisais toujours partie de sas sortie ce qui a fait de moi le parfait garçon jusqu mes 12 ans ou mère nature s'est mêlé de nos affaires et nous a rappelé cruellement à mon père et moi que j'étais une fille donc je sortais moins avec lui sans pour autant coupé tout je suis resté dans l'équipe de foot de mon lycée jusqu'au bac ma mère elle m'en voulait d'être une fille puisque sa belle-famille lui en voulait d'avoir engendré qu'une fille "la vie est stupide" cherchez pas à comprendre c'est juste qu'ils Étaient très carrés dans leurs têtes les Arabes de cette époque. un petit silence...- ok et il se trouve ou ton petit resto - hmm comment il s'appelle déjà ah oui le petit rétro pas très loin d'où tu travailles hein tu viendras je compte su toi . - quoi pourquoi là-bas c'est chère et puis tu comptes dépenser tout l'argent de papa comme ça et après rester sans la soue a ce rythme la tu n'auras plus de quoi acheter de la nourriture d'ici une semaine MA franchement ça devient du grand n'importe quoi.. .- resilence un long soupire :ouf arrête s'il te plaît retrouve-moi à 7 heures là-bas . Bip-bip bip - Allo MA , et j'ai failli casser le combiner en raccrochant j'étais à mille lieux de me douter de la surprise que ma mère me préparait ce fameux soir. Je sors du bureau à 5 heures un bus et deux stations de métro plus tard a l'heure de pointe et voilà le fameux resto 05 rue du mesnil très chic les gens étaient d'un autre monde rien à voir avec moi qui avais trimé toute la journée entre tribunaux ,huissiers ,factures, et rapports sur les dépenses du contentieux au cours du dernier mois sans parler de devoir éviter ce vieux salop de pervers de jean Michelle qui nous demandent de l'appeler Jeanmi , Brrr la chaire de poule rien qu'a pensé à ça gueule de vieux dégueulasse et ce gros ventre qu'il essaye toujours de te collet a ton dos et ton cul derrière BERK , Enfin ces gens la étaient paisibles avait l'air d'avoir passé la journée au SPA à se relaxer ou bien faire du shopping entre deux manucures et ces messieurs étaient dans des salons ou en sert le bon scotch et le cigare cubain ha aha aha . j'exagère mais c'est ce qu'il reflète j'avoue je dépense de l'argent pour m'habiller bien mais j'avais l'air d'un des serveurs dans mon vieux blazer noir pantalon noir et chemise blanche et des ballerines pour ne pas arranger le coup puisque ce jour-là j'avais laissé ma vielle Peugeot au garage car ça faisait quelque temps que j'entendais des bruits bizarres et sans mon père impossible de savoir ce qui n'allait pas car j'étais nulle en mécanique la seule chose que mon père n'a pas réussie à m'apprendre, je sais je m'écarte un peux du sujet revenant au restaurant s'il vous plaît, je rentre un peu hagarde je regarde à gauche je regarde à droite ne voyant ma mère nulle part je m'approche de la réceptionniste les cheveux blonds la trentaine avancée le chignon impeccable très droite derrière son petit secrétaire, elle me lance un demi-regard ça se voie que je ne fais pas partie de ce monde je lance un petit bonsoir timide mais ferme histoire de m'affirmer je dis : - Une table s'il vous plaît un sourire hésitant et là elle me jette avec un sourire hautain comme si travailler ici lui donner un passe-droit de faire partie de cette partie de la France : - impossible madame il n'y a pas de table disponible à moins que vous ayez une réservation; la je débite le nom de ma mère au hasard elle baisse ses yeux verts perçant sur sa feuille et la BINGO ma mère a belle et bien réservé une table ici BAM dans ta gueule grande blonde, la elle sort de derrière son desk en dépliant ses jambes interminables avec une petite rancœur envers moi ou ma mère qui avait fait un faux pas en pensant qu'on avait le droit de manger ici comme si que je n'avais pas le droit d'être ici . Là on se dirige vers le premier étage dans un décor de bistrot authentique vers une petite table calé au fond de la salle elle ouvre grand son bras droit et me dit :- une table de Troie pour madame, elle fait un demi-tour théâtral et me laisse perplexe avec son petit commentaire qui était pour elle la chose la plus naturelle au monde devenait une véritable énigme pour moi le numéro 3 pourquoi 3 ma mère c'était elle faite une nouvelle copine qu'elle voulait me présenter d'où la réservation ici ou bien a-t-elle invité marie ma meilleure pote non ce n'est pas possible marie m'aurait appelé pour partir ensemble . il était 6h30 encore une bonne demi-heure a poiroter, j'étais tellement absorber dans mes pensés que je n'ai même pas remarqué le serveur très charmant qui me posait une question depuis plus d'une minute - Madame madame désirez-vous prendre quelque chose , je sursaute en le dévisageant , il sursaute je rougis il comprend qu'il me fait de l'effet et me lance son sourire le plus charmeur en disant : - Excusez-moi si je vous ai fait peur je voulais simplement prendre votre commande- je re rougie de plus belle faut dire que j'ai un hobbies ou un faible dans la vie les beaux mecs et celui-là était un beau spécimen donc je lui rends son petit sourire feint la décontraction et dis - non merci j'attends quelqu'un. - il me montre son sourire colgate et répond légèrement d'accord si vous avez besoin de quoi que ça soit faite moi signe avec un petit clin d'œil. Je rêve où il flirte avec moi pendant qu'il travaille en tous les cas je croie que le premier critère de sélection pour embaucher dans ce resto c'est le physique le reste en s'en tape tu peux être désagréable, flirter avec les clients peu importe!! ça se voit que le serveur mignon veut être mannequin ou acteur chanteur peu importe il y'en a des centaines comme lui qui arrivent avec des rêves plein la tête tout ce beau monde se rassemble à la capitale en pensant trouver l'eldorado moi je me délecte juste les yeux de leurs beautés sans avoir le moindre espoir sachant que je suis normale sans grande beauté ou grand charme 167 cm pour 59 kilos je ne fais pas de sport donc mon corps n'est pas très attirant bref je passe tout à fait inaperçue dans la foule ; mes cheveux sont bruns, j'ai les yeux bruns ma peau semble un peux bronzer toute l'année le mérite revient à mes origines méditerranéennes voilà; perdue dans mes délires je ne voie pa ma mere qui s'approche encore moins de la silhouette derrière elle qui la suit donc je sursaute pour le deuxième foie en entendant mon prénom je me retourne je voie ma mere qui s'immobilise à mon niveau l'air un peut nerveuse je me lève pour l'embrasser et la je me rends compte du bel homme immobile a coté d'elle et qui n'a pas passé son chemin alors le lui dit : - Ma pousse toi laisse le monsieur passer tu bloques le chemin. - Elle se tait se retourne le regarde et me regarde baisse ses yeux et sa tete et me répond - Non JEAN est venue avec moi - JEAN alors je déplace mes yeux de ma mere vers l'homme a coté d'elle et je le fixe bêtement, il me tend sa main - Bonjour Nana je m'appelle JEAN DENDACHA - Je tends la main machinalement dans ce geste que j'ai l'habitude de faire alors que je n'avais pas du tout envie de le faire , et la JEAN en dirigeant né qu'il est prend les choses en main vu que ma mère et moi avions l'intention de rester debout le long de la soirée - Asseyons nous s'il vous plaît. Dans un coin de ma tete je sais ce qui l'on ait je sais mais si je pose la question ce que je sais va faire son cour de chemin du coin de ma tête jusqu'à cette table maudite alors je me tais et je les fixe inttensements tous les deux, sachant que j'ai le visage et le regard très expressif ils savaient tous les deux que je voulais les assassiner à ce moment-là sans aucune pitié pour ma mere et son putain d'amant, et monsieur JEAN loin d'être demonter par mes regards meurtriers enchaine le plus normalement du monde : - je sais que tu es un peux surprise ta mere et moi l'étions aussi et nous le sommes toujours mais je voudrais te plaider notre cause .Je le vois bien pour le première foie un bel homme qui murit plus qu'il ne vieillit c'est-ce qu'on dit quand le mec est vieux et beau non les cheveux noirs très fournis la calvitie semblait encore loin très noir avec les tempes grisonnantes classique, les yeux vert gris que rappellent le début d'un orage en amandes les cils aussi fournis que les cheveux courbé, il devait faire 185 cm vus qu'étant assis il dominait cette table le corps bien entretenu un costume qui mettait sa corpulence en valeur, bref un bourreau des cœurs . Comment ma mère a pût ?? enfin ce n'était plus une adolescente je pensais qu'elle était arrivée à cet âge où lee physique n'est pas si important, Jean m'arrache littéralement de mes pensées - nana tu m'écoutes ; bien sûr il parlait encore mais je n'écoutais rien trop occupé a planifier le meurtre parfait - s'il vous plaît éviter de me tutoyer en se connaît pas et cela me mets mal a l'aise. - il me sourit et son sourire fait naitre une fossette sur sa joue droite qui a dû faire pas mal de ravage sur les filles dans le temps et apparemment sur ma mere aussi vue qu'elle n'arrête pas de le regarder avec cet air débile qui me donne envie de l'étrangler. - Excusez-moi je pensais juste qu'on serait plus à l'aise - pourquoi devons-nous etre a l'aise, je me tourne vers ma mere je la regarde elle baisse les yeux j'enchaine MAMAN pourquoi devrions-nous Etre plus a l'aise moi et est ce parfait étranger, un autre silence : écoute-je comprends que tu voulais te changer les idées après tous ce qui s'est passé tu es partie à l'aventure t'a rencontré un mec tu voulais baiser je comprends ce n'est pas facile de coucher avec le même type pendant 30 ans mais tu n'es pas obligé de mon informé encore moins me le presenter ceci et une information dont j'aurais put très bien me passer, je suis tellement en colère que je remarque même par le beau serveur qui revient pour prendre nos commandes . je bafouille et m'arrête Il est immobile depuis un bon moment déjà nous le regardons tous les trois et JEAN dit nonchalant comme si je ne les avais pas insulté lui et ma mère : - le plat du jour s'il vous plaît pour nous trois Le serveur note la commande et que désirez vous boire avec - il nous regarde tour à tour et Jean lâche enfin qu'on prendra juste une bouteille d'eau pétillante .Toute en le fixant obstinément comme si que je pouvais le faire disparaitre rien qu'avec la force de mes yeux, Je remarque qu'il a un accent et qu'il roule le R donc ça confirme mon hypothèse du gars rencontrer lors de sa croisière de malheur Le serveur tourne les talons et s'enfuit presque de cette tension palpable, et la ma chère mère se racle la gorge et parle enfin - ma chérie (je jure que si elle n'arrête pas avec ces ma chérie je l'étrangle )je suis désolé si je te fais de la peine mais je suis heureuse pour le premier foie depuis très longtemps j'ai rencontré JEAN alors que je n'avais plus gout à la vie nous nous sommes trouvés alors que nous Étions perdue tous les deux, il m'apporte un soutien sans failles depuis que je l'ai rencontré je ne doute plus de mon existence .- T'es en train de me dire que je ne suffis pas à ton bonheur c'est ça . - elle baisse les yeux et me fait non de la tête en enchaînant . - ce n'est pas ça toi tu es jeune tu as encore toue ta vie devant toi tu vas fonder ta famille et tu auras tes propres enfants moi je resterai toute seule c'est ça que tu veux .Je renifle dans une sorte de rire elle sort la corde sensible elle veut jouer à ce jeux-là alors on joue - Oui mais pour l'instant il n'y a que toi et moi en ces bas mondes les plus proches sont tous morts et les autres vivent à des milliers de kilomètres et on les connaît même pas bien mais vu que semble vouloir lâcher le navire et me devancer en reconstruisant ta vie de ton coté j'imagine qu'il n'y a que moi désormais . Silence glacial et elle commence à pleurer à chaque foie où je lui sors une vérité qu'elle ne veut pas entendre . JEAN de son coté reste silencieux devant nous néanmoins il lui tape gentiment le dos, mon cœur et mes lèvres se serrent plus devant ce geste intime je me lève brusquement prête à partir ou plutôt courir mon sac dans la main décidément quelle journée de merde la mon futur beau papa me dit : - rassit toi s'il te plaît nous n'avons pas encore mangé et on a encore autre chose a vous dire - Je reste debout un bon moment et nous nous défions du regard une bonne minute avant qu'il ne penche sa tete vers ma mère et conclut : - on se doit rien vous et moi on se connaît pas mais faites le pour votre mère comme vous le dites c'est la seule famille qui vous reste ne faites pas quelque chose que vous pourriez regretter plus tard voyez-vous j'ai un moteur dans la vie qui me suit depuis très longtemps je ne prends jamais de décision lorsque je suis en colère je l'ai fait un foie et je le regrette amèrement croyait moi rasseyez vous . - OH le connard il n'a pas osé NON il joue la corde sensible maintenant je sers la bandoulière de mon sac jusqu'à ce que les jointures de mes doigts deviennent blanches debout comme une conne je n'arrive pas à partir ni à me rassoir devant ce spectacle c'est là que le serveur s'approche avec nos commande et annonce : - blanquette de veau pour messieurs dames je le regarde et j'annonce que je vais aux toilettes de but en blanc je me retourne comme un automate je descends les escaliers machinalement je reste debout un bon moment hésitant a prendre les jambes à mon coup vers la porte de sortie qui semblait crier mon nom la je sens une petite tape dans mon dos je me retourne et je voie mon sauveur débarrassait des plats il dit dans son sourire bienveillant : - les toilettes c'est au fond a gauche mais si tu as besoin d'une cigarette suis-moi . - Je n'ai jamais fumé de ma vie mais je le suis je marche la tete baissée tout droit on tourne à gauche passe par ces portes qui se balancent comme dans les saloons c'est la cuisine ou l'odeur de la nourriture me donne là nausée ; les bruits et les vois qui s'élèvent et les serveurs occupés me bousculent quelqu'un qui crie au loin que les clients ne sont pas autorisés dans la cuisine et la Marc « le serveur » répond qu'on fait que passé enfin il pousse une porte et moi j'ai l'impression de respiré pour le premier foie de ma vie; en silence il sort un étui en argent où ses clopes sont cachées il en allume une et me la passe et là je tire un bon coup jusqu'à presque m'étouffai avec la fumée je tousse il rigole et parle enfin - Je crois que j'ai assisté sans le vouloir à votre drame familial . - Je fume ma clope en silence et il enchaine - AHHHH la misère humaine un sujet qui a inspiré pas mal de chef-d'oeuvre de littérature, enfin je te laisse terminer tranquille j'ai encore du travaille le moment ou il passe devant moi Je le retiens par son chemisier lorsqu'il tourne le dos et je dis : je ne sais pas comment retournée a l'intérieur j'avais la tete baissée en venant attends-moi je respire encore deux coups jettent la cigarette je l'écrase en imaginons que c'est la tete de jean et regarde Marc - Enfaite-je m'appelle Marc - Je sais je l'ai entendue l'autre qui criait ton nom - Moi c'est Nana ravie . il me sourit et je ne sais pas pourquoi je suis un peux apaiser par ce geste amicale . je me recompose tire mon chemisier remonte mon pantalon et j'annonce en souriant à mon tour : - je suis prête a affronter la tempête - Je rentre suivant Marc il me montre du doigt la porte je prends la sortie je me retrouve dans la grande salle les escaliers sont là je me dirige vers eux avant de perdre mon courage sans regarder la grande porte je remonte en m'apercevant ma mere lâche un énorme soupir que tout l'étage a entendu je retourne m'assoir devant eux personne n'a touché à son plat alors je dis - J'etais censé rester pour me nourrir alors sans grand appétit j'attrape la fourchette et pique dans mon veau qui est tendre mais comme j'ai plutôt envie de vomir je me gave plus qu'autre chose un silence de mort s'installe pendant qu'on s'efforce de manger et personne n'essaye de détendre l'atmosphère même pas le nouveau prétendant de ma mere je termine mon repas je l'ai remercié pour l'invitation et je m'apprête à quitter la table à ce stade-là j'ai juste envie de me jeter sur mon lit et ne plus me réveiller des foies ça craint d'être adulte et d'être obligé d'affronter le monde tous les jours je regrette amèrement d'avoir grandi c'est à plus grande bêtise de ma vie .- Attends - Quesaco ? - On te raccompagne ta mère et moi j'ai cru comprendre que tu n'es pas venue on voiture - Voulant éviter de prolonger cette ambiance de merde je décline l'invitation mais Jean insiste et ma mère est au bord du malaise alors je prends sur moi et j'accepte. - Monsieur JEAN possède un 4x4 audit très luxueux avec siège en cuir et tout le tralala il semble que c'est un homme qui ne cherche pas les veuves éplorée afin de les arnaquer et cette pensée me soulage je n'habite pas très loin du restaurant mais le chemin me semble interminable tellement la tension est palpable, maman semble vouloir me dire autre chose mais elle n'y arrive pas et moi je sais que cet impression bizarre que j'ai au fond de mon ventre ne présage rien de bon mais je chasse vite cette pensée de ma tete une migraine atroce menace de ce présenter alors je ferme les yeux pour les reposer après quelques minutes la voiture s'immobilisent je descends ils me suivent tous les deux en bas de mon immeuble je les regarde perplexe du genre n'attendez pas que je vous invite à monter je tape le code de la porte je lance une bonne nuit sans me retourner je rentre et je claque la porte derrière moi sans un regard en arrière j'habite le 5e étage donc sans grande surprise ce jour-là l'ascenseur est en panne je traine les pays jusqu'en haut à ce stade-là j'agonise presque mais je tiens le coup je m'immobilise devant la porte cherche mes clefs ouvrent la porte je jette le sac passé devant ma coloc dans le salon sans la saluer et je m'affale littéralement sur le lit un foie dans ma chambre, et je laisse enfin libre cours a mon chagrin , mes larmes coule sur mon visage sans retenue je n'y arrive plus je me sens seule au monde je crie je me tape le visage j'arrache mes vêtements je me parle à moi en pleurant je crie sur ma mère j'invoque l'esprit de mon père et ma grande mère pour voir à quel point je suis malheureuse je leur demande de me prendre avec eux, bref une vrai DRAMA QUEEN je pleure jusqu'à ce que mes yeux deviennent bouffie . Après ce manège qui dure une bonne heure je sors enfin de la chambre je me dirige vers la salle de bains je reste sous le jet d'eau brulant une bonne demi-heure et lorsque je sors je m'installe au petit salon Sabrina ma colocatrice me tend un mug fumant rempli d'une tisane de verveine afin de soulager mes nerfs et s'assoie à coté de moi en silence je l'aime bien elle est très discrète plus jeune que moi étudiante en art avec son aura d'artiste l'esprit léger et le cœur fragile sa taille longiligne ses cheveux blond platine et ses yeux bleus on dirait un ange .

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