Vol au dessus d'un nid de coucou

stockholmsyndrom

Le brouillard plane sur les collines. Les hommes sont juste derrière. Il leur faudra du temps, pour se rendre compte qu'ils ne voient rien. Les soleils, les fleurs, tous ces substituts chers à leurs humeurs, la pluie, les rosées d'été sur l'herbe rouge. Le vacarme assourdissant des machines de l'enfer, le feu et le fer chaud, les vapeurs des combats carnassiers et les effluves de l'auto destruction, je les vois parfois apparaître, pâles de fierté, le buste fier et malade, alors je ferme les yeux, et je m'évade dans les contrées lointaines. Ils se compli-mentent, ils sont si faibles au fond d'eux même, je le sais, j'en ai dévoré un un jour, il suppliait son seigneur et implorait ma pitié quand je cherchais les réponses dans son ventre encore chaud. Mon sang coulait sur son visage et dans ses yeux, les aveux. Je l'ai broyé, comme je pourrais le faire à ses semblables, j'ai arraché son cœur et l'ai mangé, élastique et visqueux. L'homme est indigeste.Je suis tout près.J'entends les rires couvrir les pleurs, et la crasse mouvante les aspirer dans l'indifférence.Je suis trop près.
Ils n'ont que ce qu'ils méritent.

Qu'ils crèvent tous.

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