Wave of of mutilation

flolacanau

Je suis une terre désolée qui ne s'excuse pas

Un pars vie désert, sans foi ni toi

Un parfum de paradis

couvert par l'odeur de brûlé

du diable, par palettes…

alors oui…

Je suis une terre désolée qui ne s'excuse pas

Tes arborescences mentales

ont cessé de se shooter

à mes essences santal.

Partout, des écrans de fumée

voilent nos tours jumelles,

ravissent nos ravissements.

Alors oui...

Je suis une terre mutilée qui ne repousse pas

Des cendres au fond du gouffre

où ne reste que le souvenir des arbres.

Et se larver de douleur.

Là, se dire qu'on ne sentira jamais plus

L'infernal parfum du paradis.

Là, dispensé d'indispensable,

Suffoquer à ne laisser entrer

que l'âcre puanteur du vide.

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