TopWord N°4 : A la tienne, Riatto !

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Vous connaissez tous l’adage selon lequel l’alcool est un ennemi et que le fuir serait odieux et lâche…C’est une idée également partagée par Riatto qui, dans son TopWord, fait l’apologie du bon vivre et du bien boire à travers une lettre ouverte adressée à Monsieur Evin. Un nom qui vous dit forcément quelque chose, du bien pour certains, du moins bien pour d’autres : la postérité le connaît pour avoir interdit en 1991 la consommation de cigarettes dans les lieux publics et limité les publicités vantant les mérites de l’alcool.

Buvons à sa santé et à celle de Riatto dont le TopWord est à lire et à relire, sans modération.

Par Riatto.

On entend tout et n’importe quoi sur l’écriture et les alcools, c’est l’heure de réagir.

Ecrire n’est pas une excuse pour boire, n’empêche que ça peut servir de savoir s’écrire des excuses. Et puis vivre sans être soûl est-ce que ça ne serait pas comme dormir sans rêver ?

Quand j’étais musicien, mes amis me reprochaient de trop boire. Alors je me suis mis à écrire et j’ai surtout changé d’amis. Si vous avez l’impression de boire un peu plus que de raison, faites comme moi, trouvez-vous un ami peintre ; à côté vous aurez l’air sobre.

Aux chiens de garde en tous genres, aux aboyeurs de conseils, à ceux qui ont raison mais ne m’ont jamais fait rêver, j’offre ces quelques Ti PunchLines à servir bien fraîches :

"L’alcool ne résoudra pas vos problèmes, cela dit le lait non plus." (Groucho Marx)

"Si je bois, c’est pour rendre les autres intéressants." (W.C Field)

"Mon inspiration est au fond d’un verre, mais comme je ne sais pas lequel, je suis obligé d’en vider plusieurs… ” (Jean Anouilh)

"Je suis peut-être ivre Madame, mais demain je serai sobre, et vous serez toujours laide.” (Winston Churchill )

"S’il se passe un truc moche, on boit pour essayer d’oublier ; s’il se passe un truc chouette on boit pour le fêter, et s’il ne se passe rien, on boit pour qu’il se passe quelque chose.” ( Charles Bukowski )

Et pour finir, tout près du 45 rue Poliveau, descendant de la montagne Sainte Geneviève sans mes sabots, le bonheur de découvrir cet écriteau de faïence posé derrière le bar et sur lequel est écrit :

"Ceux qui boivent pour oublier sont priés de payer d’avance. Merci."