Ma source d’inspiration à l’instant présent …Une œuvre littéraire ? Un lieu ? Un objet d’art ?

Ma source d’inspiration à l’instant présent …Une œuvre littéraire ? Un lieu ? Un objet d’art ? Non, juste la copie du chat égyptien de Xavier Jarry -Lacombe que l’on m’a offerte il y a quelques années, à l’époque où le chat de ma voisine a décidé que ma maison serait la sienne et que je deviendrais « sa maîtresse ». Quand je pose mes yeux sur cette statue de résine, mon esprit vagabonde et mes souvenirs se bousculent. « La beauté des choses existe dans l’esprit de celui qui les contemple » a écrit David Hume. Tout le monde a entendu parler du mystère qui règne autour de ces félins. Dans l’Egypte antique, ils étaient même vénérés. En règle générale, on les aime ou pas, on est « chien » ou « chat ». Les confidences qui vont suivre ne sont à lire que si vous ne faîtes pas partie de ces cartésiens handicapés du sentiment et de l’imaginaire. Tout a commencé avec Nova, cette adorable cocker spaniel. Aussi affectueuse que collante, elle était devenue plus que mon ombre, avec ou sans soleil, et cela pour mon plus grand plaisir. Je m’étais amusée à lui apprendre à donner sa patte en la récompensant d’une friandise et elle se prêtait joyeusement et sans complexe,à ce petit numéro de cirque. Avec le temps,elle s’était liée d’amitié avec le chat de ma voisine, et partageait avec lui son terrain de jeu, le jardin. Une seule règle avait été établie par Nova : ne pas franchir le seuil de sa maison, et ce joli chartreux, qui était, en fait, une femelle, l’avait bien compris. Elle répondait au prénom d’Ondine. Dans la mythologie germanique, Ondine était une nymphe, qui durant l’été aimait à se tenir assise sur la margelle des fontaines pour peigner ses longs cheveux. Comme elle, l’amie de Nova passait du temps sur la margelle …de notre piscine, en surveillant du coin de l’œil, les ébats ou les siestes sous les oliviers notre cocker. L’œil d’un chat ! Avez-vous déjà regardé attentivement les yeux d’un chat ? Ce regard qui semble plonger dans les profondeurs de votre âme …Tour à tour pupilles rondes, triangulaires ou petits traits verticaux brillants …J’ai observé et j’ai appris ; mais pas tout de suite. Il m’a fallu du temps…Le temps qu’un vilain cancer des os emporte ma douce Nova. Ce matin là, elle m’attendait derrière la porte de ma chambre et s’en est allée aux pays des étoiles, blottie une dernière fois dans mes bras. Et au moment même où son dernier souffle est arrivé, Ondine, sortant de nulle part, s’est installée, sans hésiter, dans le panier de son amie,près de la cheminée. Je vous jure que cela m’a fait l’effet d’un électrochoc …Mon chagrin s’est apaisé immédiatement, tandis que mes larmes coulaient encore. Effet de surprise, ronronnement magique ? Je ne saurais pas l’expliquer. Depuis ce jour, Ondine nous a apprivoisé, envoûté. Sa ressemblance avec Nova m’est apparue comme un éclair pendant un orage. Je découvrais le même poil noir et blanc d’une douceur infinie sous les caresses de mes mains et cette jolie « mouche » noire accrochée sur le bout de museau blanc, pratiquement identique à celle de son ex- compagne de jeu .Son ventre arrondi trahissait sa gourmandise et qu’elle ne fut ma surprise, la première fois qu’elle me tendit sa patte pour quémander son dîner ! Mimétisme …Réincarnation ? Tout est relatif…La croyance…La foi …L’envie…Et comme l’a écrit Albert Einstein « Toute personne qui comprendra cette théorie (la relativité) ne pourra échapper à sa magie ». Ce chat égyptien de Xavier Jarry- Lacombe, tout du moins sa copie, est tout ce qui me reste de cette période de ma vie et j’en ressens encore les effets bénéfiques quant à l’inspiration qu’il me procure. L’art n’est qu’une activité humaine, son produit ou l’idée que l’on s’en fait, ne doit s’adresser qu’aux sens, aux émotions, pour rester noble. Ma source d’inspiration à l’instant présent …Une œuvre littéraire ? Un lieu ? Un objet d’art ? Non, juste la copie du chat égyptien de Xavier Jarry -Lacombe que l’on m’a offerte il y a quelques années, à l’époque où le chat de ma voisine a décidé que ma maison serait la sienne et que je deviendrais « sa maîtresse ». Quand je pose mes yeux sur cette statue de résine, mon esprit vagabonde et mes souvenirs se bousculent. « La beauté des choses existe dans l’esprit de celui qui les contemple » a écrit David Hume. Tout le monde a entendu parler du mystère qui règne autour de ces félins. Dans l’Egypte antique, ils étaient même vénérés. En règle générale, on les aime ou pas, on est « chien » ou « chat ». Les confidences qui vont suivre ne sont à lire que si vous ne faîtes pas partie de ces cartésiens handicapés du sentiment et de l’imaginaire. Tout a commencé avec Nova, cette adorable cocker spaniel. Aussi affectueuse que collante, elle était devenue plus que mon ombre, avec ou sans soleil, et cela pour mon plus grand plaisir. Je m’étais amusée à lui apprendre à donner sa patte en la récompensant d’une friandise et elle se prêtait joyeusement et sans complexe,à ce petit numéro de cirque. Avec le temps,elle s’était liée d’amitié avec le chat de ma voisine, et partageait avec lui son terrain de jeu, le jardin. Une seule règle avait été établie par Nova : ne pas franchir le seuil de sa maison, et ce joli chartreux, qui était, en fait, une femelle, l’avait bien compris. Elle répondait au prénom d’Ondine. Dans la mythologie germanique, Ondine était une nymphe, qui durant l’été aimait à se tenir assise sur la margelle des fontaines pour peigner ses longs cheveux. Comme elle, l’amie de Nova passait du temps sur la margelle …de notre piscine, en surveillant du coin de l’œil, les ébats ou les siestes sous les oliviers notre cocker. L’œil d’un chat ! Avez-vous déjà regardé attentivement les yeux d’un chat ? Ce regard qui semble plonger dans les profondeurs de votre âme …Tour à tour pupilles rondes, triangulaires ou petits traits verticaux brillants …J’ai observé et j’ai appris ; mais pas tout de suite. Il m’a fallu du temps…Le temps qu’un vilain cancer des os emporte ma douce Nova. Ce matin là, elle m’attendait derrière la porte de ma chambre et s’en est allée aux pays des étoiles, blottie une dernière fois dans mes bras. Et au moment même où son dernier souffle est arrivé, Ondine, sortant de nulle part, s’est installée, sans hésiter, dans le panier de son amie,près de la cheminée. Je vous jure que cela m’a fait l’effet d’un électrochoc …Mon chagrin s’est apaisé immédiatement, tandis que mes larmes coulaient encore. Effet de surprise, ronronnement magique ? Je ne saurais pas l’expliquer. Depuis ce jour, Ondine nous a apprivoisé, envoûté. Sa ressemblance avec Nova m’est apparue comme un éclair pendant un orage. Je découvrais le même poil noir et blanc d’une douceur infinie sous les caresses de mes mains et cette jolie « mouche » noire accrochée sur le bout de museau blanc, pratiquement identique à celle de son ex- compagne de jeu .Son ventre arrondi trahissait sa gourmandise et qu’elle ne fut ma surprise, la première fois qu’elle me tendit sa patte pour quémander son dîner ! Mimétisme …Réincarnation ? Tout est relatif…La croyance…La foi …L’envie…Et comme l’a écrit Albert Einstein « Toute personne qui comprendra cette théorie (la relativité) ne pourra échapper à sa magie ». Ce chat égyptien de Xavier Jarry- Lacombe, tout du moins sa copie, est tout ce qui me reste de cette période de ma vie et j’en ressens encore les effets bénéfiques quant à l’inspiration qu’il me procure. L’art n’est qu’une activité humaine, son produit ou l’idée que l’on s’en fait, ne doit s’adresser qu’aux sens, aux émotions, pour rester noble. Ma source d’inspiration à l’instant présent …Une œuvre littéraire ? Un lieu ? Un objet d’art ? Non, juste la copie du chat égyptien de Xavier Jarry -Lacombe que l’on m’a offerte il y a quelques années, à l’époque où le chat de ma voisine a décidé que ma maison serait la sienne et que je deviendrais « sa maîtresse ». Quand je pose mes yeux sur cette statue de résine, mon esprit vagabonde et mes souvenirs se bousculent. « La beauté des choses existe dans l’esprit de celui qui les contemple » a écrit David Hume. Tout le monde a entendu parler du mystère qui règne autour de ces félins. Dans l’Egypte antique, ils étaient même vénérés. En règle générale, on les aime ou pas, on est « chien » ou « chat ». Les confidences qui vont suivre ne sont à lire que si vous ne faîtes pas partie de ces cartésiens handicapés du sentiment et de l’imaginaire. Tout a commencé avec Nova, cette adorable cocker spaniel. Aussi affectueuse que collante, elle était devenue plus que mon ombre, avec ou sans soleil, et cela pour mon plus grand plaisir. Je m’étais amusée à lui apprendre à donner sa patte en la récompensant d’une friandise et elle se prêtait joyeusement et sans complexe,à ce petit numéro de cirque. Avec le temps,elle s’était liée d’amitié avec le chat de ma voisine, et partageait avec lui son terrain de jeu, le jardin. Une seule règle avait été établie par Nova : ne pas franchir le seuil de sa maison, et ce joli chartreux, qui était, en fait, une femelle, l’avait bien compris. Elle répondait au prénom d’Ondine. Dans la mythologie germanique, Ondine était une nymphe, qui durant l’été aimait à se tenir assise sur la margelle des fontaines pour peigner ses longs cheveux. Comme elle, l’amie de Nova passait du temps sur la margelle …de notre piscine, en surveillant du coin de l’œil, les ébats ou les siestes sous les oliviers notre cocker. L’œil d’un chat ! Avez-vous déjà regardé attentivement les yeux d’un chat ? Ce regard qui semble plonger dans les profondeurs de votre âme …Tour à tour pupilles rondes, triangulaires ou petits traits verticaux brillants …J’ai observé et j’ai appris ; mais pas tout de suite. Il m’a fallu du temps…Le temps qu’un vilain cancer des os emporte ma douce Nova. Ce matin là, elle m’attendait derrière la porte de ma chambre et s’en est allée aux pays des étoiles, blottie une dernière fois dans mes bras. Et au moment même où son dernier souffle est arrivé, Ondine, sortant de nulle part, s’est installée, sans hésiter, dans le panier de son amie,près de la cheminée. Je vous jure que cela m’a fait l’effet d’un électrochoc …Mon chagrin s’est apaisé immédiatement, tandis que mes larmes coulaient encore. Effet de surprise, ronronnement magique ? Je ne saurais pas l’expliquer. Depuis ce jour, Ondine nous a apprivoisé, envoûté. Sa ressemblance avec Nova m’est apparue comme un éclair pendant un orage. Je découvrais le même poil noir et blanc d’une douceur infinie sous les caresses de mes mains et cette jolie « mouche » noire accrochée sur le bout de museau blanc, pratiquement identique à celle de son ex- compagne de jeu .Son ventre arrondi trahissait sa gourmandise et qu’elle ne fut ma surprise, la première fois qu’elle me tendit sa patte pour quémander son dîner ! Mimétisme …Réincarnation ? Tout est relatif…La croyance…La foi …L’envie…Et comme l’a écrit Albert Einstein « Toute personne qui comprendra cette théorie (la relativité) ne pourra échapper à sa magie ». Ce chat égyptien de Xavier Jarry- Lacombe, tout du moins sa copie, est tout ce qui me reste de cette période de ma vie et j’en ressens encore les effets bénéfiques quant à l’inspiration qu’il me procure. L’art n’est qu’une activité humaine, son produit ou l’idée que l’on s’en fait, ne doit s’adresser qu’aux sens, aux émotions, pour rester noble. Ma source d’inspiration à l’instant présent …Une œuvre littéraire ? Un lieu ? Un objet d’art ? Non, juste la copie du chat égyptien de Xavier Jarry -Lacombe que l’on m’a offerte il y a quelques années, à l’époque où le chat de ma voisine a décidé que ma maison serait la sienne et que je deviendrais « sa maîtresse ». Quand je pose mes yeux sur cette statue de résine, mon esprit vagabonde et mes souvenirs se bousculent. « La beauté des choses existe dans l’esprit de celui qui les contemple » a écrit David Hume. Tout le monde a entendu parler du mystère qui règne autour de ces félins. Dans l’Egypte antique, ils étaient même vénérés. En règle générale, on les aime ou pas, on est « chien » ou « chat ». Les confidences qui vont suivre ne sont à lire que si vous ne faîtes pas partie de ces cartésiens handicapés du sentiment et de l’imaginaire. Tout a commencé avec Nova, cette adorable cocker spaniel. Aussi affectueuse que collante, elle était devenue plus que mon ombre, avec ou sans soleil, et cela pour mon plus grand plaisir. Je m’étais amusée à lui apprendre à donner sa patte en la récompensant d’une friandise et elle se prêtait joyeusement et sans complexe,à ce petit numéro de cirque. Avec le temps,elle s’était liée d’amitié avec le chat de ma voisine, et partageait avec lui son terrain de jeu, le jardin. Une seule règle avait été établie par Nova : ne pas franchir le seuil de sa maison, et ce joli chartreux, qui était, en fait, une femelle, l’avait bien compris. Elle répondait au prénom d’Ondine. Dans la mythologie germanique, Ondine était une nymphe, qui durant l’été aimait à se tenir assise sur la margelle des fontaines pour peigner ses longs cheveux. Comme elle, l’amie de Nova passait du temps sur la margelle …de notre piscine, en surveillant du coin de l’œil, les ébats ou les siestes sous les oliviers notre cocker. L’œil d’un chat ! Avez-vous déjà regardé attentivement les yeux d’un chat ? Ce regard qui semble plonger dans les profondeurs de votre âme …Tour à tour pupilles rondes, triangulaires ou petits traits verticaux brillants …J’ai observé et j’ai appris ; mais pas tout de suite. Il m’a fallu du temps…Le temps qu’un vilain cancer des os emporte ma douce Nova. Ce matin là, elle m’attendait derrière la porte de ma chambre et s’en est allée aux pays des étoiles, blottie une dernière fois dans mes bras. Et au moment même où son dernier souffle est arrivé, Ondine, sortant de nulle part, s’est installée, sans hésiter, dans le panier de son amie,près de la cheminée. Je vous jure que cela m’a fait l’effet d’un électrochoc …Mon chagrin s’est apaisé immédiatement, tandis que mes larmes coulaient encore. Effet de surprise, ronronnement magique ? Je ne saurais pas l’expliquer. Depuis ce jour, Ondine nous a apprivoisé, envoûté. Sa ressemblance avec Nova m’est apparue comme un éclair pendant un orage. Je découvrais le même poil noir et blanc d’une douceur infinie sous les caresses de mes mains et cette jolie « mouche » noire accrochée sur le bout de museau blanc, pratiquement identique à celle de son ex- compagne de jeu .Son ventre arrondi trahissait sa gourmandise et qu’elle ne fut ma surprise, la première fois qu’elle me tendit sa patte pour quémander son dîner ! Mimétisme …Réincarnation ? Tout est relatif…La croyance…La foi …L’envie…Et comme l’a écrit Albert Einstein « Toute personne qui comprendra cette théorie (la relativité) ne pourra échapper à sa magie ». Ce chat égyptien de Xavier Jarry- Lacombe, tout du moins sa copie, est tout ce qui me reste de cette période de ma vie et j’en ressens encore les effets bénéfiques quant à l’inspiration qu’il me procure. L’art n’est qu’une activité humaine, son produit ou l’idée que l’on s’en fait, ne doit s’adresser qu’aux sens, aux émotions, pour rester noble. Ma source d’inspiration à l’instant présent …Une œuvre littéraire ? Un lieu ? Un objet d’art ? Non, juste la copie du chat égyptien de Xavier Jarry -Lacombe que l’on m’a offerte il y a quelques années, à l’époque où le chat de ma voisine a décidé que ma maison serait la sienne et que je deviendrais « sa maîtresse ». Quand je pose mes yeux sur cette statue de résine, mon esprit vagabonde et mes souvenirs se bousculent. « La beauté des choses existe dans l’esprit de celui qui les contemple » a écrit David Hume. Tout le monde a entendu parler du mystère qui règne autour de ces félins. Dans l’Egypte antique, ils étaient même vénérés. En règle générale, on les aime ou pas, on est « chien » ou « chat ». Les confidences qui vont suivre ne sont à lire que si vous ne faîtes pas partie de ces cartésiens handicapés du sentiment et de l’imaginaire. Tout a commencé avec Nova, cette adorable cocker spaniel. Aussi affectueuse que collante, elle était devenue plus que mon ombre, avec ou sans soleil, et cela pour mon plus grand plaisir. Je m’étais amusée à lui apprendre à donner sa patte en la récompensant d’une friandise et elle se prêtait joyeusement et sans complexe,à ce petit numéro de cirque. Avec le temps,elle s’était liée d’amitié avec le chat de ma voisine, et partageait avec lui son terrain de jeu, le jardin. Une seule règle avait été établie par Nova : ne pas franchir le seuil de sa maison, et ce joli chartreux, qui était, en fait, une femelle, l’avait bien compris. Elle répondait au prénom d’Ondine. Dans la mythologie germanique, Ondine était une nymphe, qui durant l’été aimait à se tenir assise sur la margelle des fontaines pour peigner ses longs cheveux. Comme elle, l’amie de Nova passait du temps sur la margelle …de notre piscine, en surveillant du coin de l’œil, les ébats ou les siestes sous les oliviers notre cocker. L’œil d’un chat ! Avez-vous déjà regardé attentivement les yeux d’un chat ? Ce regard qui semble plonger dans les profondeurs de votre âme …Tour à tour pupilles rondes, triangulaires ou petits traits verticaux brillants …J’ai observé et j’ai appris ; mais pas tout de suite. Il m’a fallu du temps…Le temps qu’un vilain cancer des os emporte ma douce Nova. Ce matin là, elle m’attendait derrière la porte de ma chambre et s’en est allée aux pays des étoiles, blottie une dernière fois dans mes bras. Et au moment même où son dernier souffle est arrivé, Ondine, sortant de nulle part, s’est installée, sans hésiter, dans le panier de son amie,près de la cheminée. Je vous jure que cela m’a fait l’effet d’un électrochoc …Mon chagrin s’est apaisé immédiatement, tandis que mes larmes coulaient encore. Effet de surprise, ronronnement magique ? Je ne saurais pas l’expliquer. Depuis ce jour, Ondine nous a apprivoisé, envoûté. Sa ressemblance avec Nova m’est apparue comme un éclair pendant un orage. Je découvrais le même poil noir et blanc d’une douceur infinie sous les caresses de mes mains et cette jolie « mouche » noire accrochée sur le bout de museau blanc, pratiquement identique à celle de son ex- compagne de jeu .Son ventre arrondi trahissait sa gourmandise et qu’elle ne fut ma surprise, la première fois qu’elle me tendit sa patte pour quémander son dîner ! Mimétisme …Réincarnation ? Tout est relatif…La croyance…La foi …L’envie…Et comme l’a écrit Albert Einstein « Toute personne qui comprendra cette théorie (la relativité) ne pourra échapper à sa magie ». Ce chat égyptien de Xavier Jarry- Lacombe, tout du moins sa copie, est tout ce qui me reste de cette période de ma vie et j’en ressens encore les effets bénéfiques quant à l’inspiration qu’il me procure. L’art n’est qu’une activité humaine, son produit ou l’idée que l’on s’en fait, ne doit s’adresser qu’aux sens, aux émotions, pour rester noble. Ma source d’inspiration à l’instant présent …Une œuvre littéraire ? Un lieu ? Un objet d’art ? Non, juste la copie du chat égyptien de Xavier Jarry -Lacombe que l’on m’a offerte il y a quelques années, à l’époque où le chat de ma voisine a décidé que ma maison serait la sienne et que je deviendrais « sa maîtresse ». Quand je pose mes yeux sur cette statue de résine, mon esprit vagabonde et mes souvenirs se bousculent. « La beauté des choses existe dans l’esprit de celui qui les contemple » a écrit David Hume. Tout le monde a entendu parler du mystère qui règne autour de ces félins. Dans l’Egypte antique, ils étaient même vénérés. En règle générale, on les aime ou pas, on est « chien » ou « chat ». Les confidences qui vont suivre ne sont à lire que si vous ne faîtes pas partie de ces cartésiens handicapés du sentiment et de l’imaginaire. Tout a commencé avec Nova, cette adorable cocker spaniel. Aussi affectueuse que collante, elle était devenue plus que mon ombre, avec ou sans soleil, et cela pour mon plus grand plaisir. Je m’étais amusée à lui apprendre à donner sa patte en la récompensant d’une friandise et elle se prêtait joyeusement et sans complexe,à ce petit numéro de cirque. Avec le temps,elle s’était liée d’amitié avec le chat de ma voisine, et partageait avec lui son terrain de jeu, le jardin. Une seule règle avait été établie par Nova : ne pas franchir le seuil de sa maison, et ce joli chartreux, qui était, en fait, une femelle, l’avait bien compris. Elle répondait au prénom d’Ondine. Dans la mythologie germanique, Ondine était une nymphe, qui durant l’été aimait à se tenir assise sur la margelle des fontaines pour peigner ses longs cheveux. Comme elle, l’amie de Nova passait du temps sur la margelle …de notre piscine, en surveillant du coin de l’œil, les ébats ou les siestes sous les oliviers notre cocker. L’œil d’un chat ! Avez-vous déjà regardé attentivement les yeux d’un chat ? Ce regard qui semble plonger dans les profondeurs de votre âme …Tour à tour pupilles rondes, triangulaires ou petits traits verticaux brillants …J’ai observé et j’ai appris ; mais pas tout de suite. Il m’a fallu du temps…Le temps qu’un vilain cancer des os emporte ma douce Nova. Ce matin là, elle m’attendait derrière la porte de ma chambre et s’en est allée aux pays des étoiles, blottie une dernière fois dans mes bras. Et au moment même où son dernier souffle est arrivé, Ondine, sortant de nulle part, s’est installée, sans hésiter, dans le panier de son amie,près de la cheminée. Je vous jure que cela m’a fait l’effet d’un électrochoc …Mon chagrin s’est apaisé immédiatement, tandis que mes larmes coulaient encore. Effet de surprise, ronronnement magique ? Je ne saurais pas l’expliquer. Depuis ce jour, Ondine nous a apprivoisé, envoûté. Sa ressemblance avec Nova m’est apparue comme un éclair pendant un orage. Je découvrais le même poil noir et blanc d’une douceur infinie sous les caresses de mes mains et cette jolie « mouche » noire accrochée sur le bout de museau blanc, pratiquement identique à celle de son ex- compagne de jeu .Son ventre arrondi trahissait sa gourmandise et qu’elle ne fut ma surprise, la première fois qu’elle me tendit sa patte pour quémander son dîner ! Mimétisme …Réincarnation ? Tout est relatif…La croyance…La foi …L’envie…Et comme l’a écrit Albert Einstein « Toute personne qui comprendra cette théorie (la relativité) ne pourra échapper à sa magie ». Ce chat égyptien de Xavier Jarry- Lacombe, tout du moins sa copie, est tout ce qui me reste de cette période de ma vie et j’en ressens encore les effets bénéfiques quant à l’inspiration qu’il me procure. L’art n’est qu’une activité humaine, son produit ou l’idée que l’on s’en fait, ne doit s’adresser qu’aux sens, aux émotions, pour rester noble.

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