13 ans après
floriane
De la fumée ébène, étouffante et sale,
Se sauve de la tour, si haute, si royale,
Emportant avec elle, des visages pâles,
Effrayés, perdus dans les longs dédales.
Des cris inhumains, de bêtes écorchées,
S'échappent incessamment de ma télé.
Une pluie de verre, de liasses de papier,
Dégringolent sur les rues affolées.
Le sombre cauchemar se poursuit, là-bas,
Devant mes yeux hagards un avion s'abat.
Le monde est fou, furieux, part en éclats,
La vie de beaucoup s'arrêtera ici et là.
Des ombres poussiéreuses et éclopées,
Déambulent parmi les cœurs amputés.
Je hurle ; les tours s'écroulent sans pitié,
Sur des hommes, des êtres, des pompiers.
Je n'oublierai jamais ces images glaciales,
La peur, la souffrance, les larmes, les râles.
Ce 11 septembre restera une secousse abyssale ;
J'avais quatorze ans et je découvrais le mal.
2014 © Floriane Aubin
Très beau poème rappelant cet événement terrible; encore bravo !
· Il y a plus de 10 ans ·lune1712
J,eau,liii,fumet,encre,craie,restitué,date,thé,eau grès,scarifié,
· Il y a plus de 10 ans ·Bonne journée,toute de tour Zan boucle,haie,cri,YEAHHH,.
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