La Peste Jaune - 4 -

scribleruss

Un Psychodrame français.

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   Le député insoumis a soigné sa mise en scène : sa déclaration est lue devant la presse non loin du palais de l'Elysée à Paris. 

   " Je viens rapporter ici à Paris devant l'Elysée l'état d'esprit de mes concitoyens: de la colère on est passé à la rage ", a expliqué député La France insoumise (LFI), ce dimanche 2 décembre, face à la presse et quelques passants rassemblés non loin du siège de la présidence la République, au lendemain des violences en marge des manifestations des " gilets jaunes ". 

  " L'orgueil du président de la République, sa surdité, son obstination, son absence de concession sont une machine à haine ", a poursuivi l'élu LFI. "Macron démission, c'est le mot d'ordre entonné partout (...) cette exigence de notre peuple, c'est mon mandat, c'est ma mission, je viens la relayer ici devant l'Elysée ", explique François Ruffin.

   Le député dit avoir entendu pendant deux jours sur le terrain des menaces de mort à l'encontre d'Emmanuel Macron : 

   - Il va terminer comme Kennedy

  - Si je le croise, tant pis je monterais en prison.

  - Vous voyez la croix sur le terre-plein, il va finir pareil :

   ... ces mots sont ceux d'intérimaires, de retraité paisibles, d'habitants ordinaires."

   " La violence ne mène à rien " mais " c'est lui, le président de la République qui depuis 18 mois déchire la République, c'est lui qui avec son arrogance déchire la France, c'est lui qui met notre pays à feu et à sang ", estime encore François Ruffin. 

   Que disent les Français que j'ai rencontrés ?

   " Que monsieur Macron doit maintenant partir. Qu'il doit partir en auto, en moto, à cheval, en trottinette, en hélicoptère, mais qu'il doit partir avant de rendre notre pays fou, fou de rage, qu'il doit partir pour ramener la paix sociale, la concorde nationale. "

   François Ruffin, député LFI

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Source ; Franceinfo avec AFPFrance Télévisions / Mis à jour le 02/12/2018 | 19:56 / publié le 02/12/2018 | 19:56

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   Tout ça pour ça! D'ici peu, la baisse du brut aidant, le carburant ne coûtera pas plus cher, peut-être moins, qu'à la veille du mouvement des « gilets jaunes ».

   Mais les choses sont ainsi. Qu'il affecte les classes moyennes ou la classe ouvrière, le mécontentement en France n'a jamais de cause expresse, seulement des prétextes, ou mieux des déclencheurs. Voilà pourquoi il déborde si facilement les classes sociales qui lui ont donné naissance pour s'étendre à certaines couches populaires.

   La vie sociale ressemble au jeu du furet où il ne s'agit pas de courir après la balle mais de rechercher où elle se trouve. Dans les pays rationnels, l'ordre de succession des facteurs, lors d'un mouvement social, est le suivant: mécontentement-revendication-conflit-solution. Mais au « pays de Descartes » (sic), l'ordre est plutôt: mécontentement-conflit-revendication-solution. Vous voulez savoir pourquoi je descends dans la rue ? Je vous le dirai quand je le saurai moi-même, après ...

- Source Jacques Julliard Le Figaro -

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