18 ème jour de l'année.

scribleruss

Les bavardages du sablier

Lundi 18 janvier 2015

12.56

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   Même pas la neige. Ici le climat océaniques'y oppose. C'est bien dommage, il est vrai qu'ici elle devient vite gadoue ... dans laquelle demain matin j'irai encore courir avec mes amis discourant de choses et d'autres et de l'existence de Dieu et de la manière dont nous surgîmes au monde ...

   Aujourd'hui j'ai retrouvé Montherlant, je parcours mes cahiers comptables de mon quotidien de citoyen normal sur lesquels j'ai déroulé jour après jour depuis, depuis plus de quarante ans, les bonheurs ou malheurs et humeurs, les amours et les ... non je ne l'écrirai pas j'aime pas le mot ... de mes vies privées et professionnelles ...

   Ce déroulé de chaque journée, et comme aujourd'hui encore, écrit au crayon à bille bic, encre bleue ou noire selon mon état d'esprit, tenait en une page de cahier d'écolier petits carreaux.

      J'y retranscrivais aussi des extraits de mes lectures et c'est ainsi qu'aujourd'hui rebalayant ces pages j'ai retrouvé Montherlant ...

   Mais autre chose ... cet arrêt de la Cour de la Cassation ....

   " D'abord passé inaperçu, cet arrêt rendu ce 17 décembre 2015 pourrait bien faire date.

   La haute juridiction française a en effet entériné une évolution jurisprudentielle notable en jugeant que « l'infidélité conjugale » n'était plus « contraire à la représentation commune de la morale ».

   Tout est parti d'un contentieux opposant le député Patrick Devedjian ( LR ) au magazine Point de vue. Et plus précisément, d'un article évoquant une relation extraconjugale entre l'élu et Valérie Trierweiler ( l'ex-compagne de François Hollande ).

    Considérant qu'une telle information portait « une grave atteinte à son honneur et à sa considération », le parlementaire – par ailleurs marié et père de quatre enfants – avait poursuivi le magazine en diffamation. En vain.

    Non parce que la réalité des faits allégués aurait été établie – les juges ne s'en sont pas préoccupés –, mais du fait même de l'appréciation par la Cour de la notion d'infidélité.

     Rappelant d'abord qu'il n'y a « atteinte à l'honneur ou à la considération » que lorsque les comportements invoqués sont « contraires aux valeurs morales », les juges de cassation considèrent que « l'évolution des mœurs comme celle des conceptions morales ne permet plus de considérer l'infidélité conjugale comme (…) contraire à la représentation commune de la morale dans la société contemporaine ».

    À l'appui de leur argumentaire, ils rappellent au passage que « l'adultère a été dépénalisé depuis près de quarante ans ». "

                                                             µµµ

     Et voilà ! le mariage pour tous, l'homosexualité bientôt dans la Constitution, la pédérastie tôt ou tard dépénalisée à son tour, à l'apogée de mon crépuscule je scrute avec ébahissement ces évolutions ahurissantes qui disent tout de l'avenir de l'homme ...

         Je crois en Dieu, bien que coupable pécheur sans circonstances atténuantes devant l'Eternel, mais si Dieu n'existe pas, je continuerai nonobstant ce monde de dingues dont je suis, jusqu'à mon dernier souffle à croire aux poètes et clamer comme Jean d'Ormesson citant Aragon ;

" Je dirai malgré tout que cette vie fut belle ... "

         Mais qu'en pensent ces trois jeunes filles de vingt-sept, trente ans, pétillantes de fraîcheur et de séduction exposant sur le plateau de " Toute une histoire " les péripéties de leur cancer du sein... 


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