9h38

guegueette

C'est dur tu sais, loin de toi, loin de tes bras et de ne pas voir ton sourire. Je l'ai en ma mémoire comme s'il était en face de moi à chaque instant, mais il me manque tellement. Ce petit bruit quand t'es lèvres s'étirent, tes caresses sur mes joues, ton regard doux qui brille quand il me voit et ta petite barbe d'amour que j'adore gratouiller. 

J'en ai marre de ce temps si long, de ses nuits sans entendre ta respiration, de ce lit froid que je trouve toujours trop petit mais qui est devenu trop grand. Chaque soir c'est le même rituel, parfum sur les coussins. Chaque nuit c'est la même histoire, j'imagine qu'on est enlacés et que l'on fait l'amour tendrement.

C'est nul sans toi. 

J'ai tellement envie de t'embrasser, de te parler pendant des heures et d'observer ce que tu fais, en étant extasiée. Quand je pense aux moments qui n'allaient pas fort, je me dis que nous étions bien bête de nos états. Quand je pense aux moments forts, je me dis que je devrais t'arracher de cette prison pour que l'on puisse en vivre tout plein. 

Je ne baisse pas les bras, mais par moment j'ai des coups de mou, tout comme toi et, que je t'aime tellement vivement. Je garde le sourire, fait grande face, mais tu me manque beaucoup. Je n'aime pas ce qui atteind à la liberté et la notre est atteinte et je n'aime pas ça. Parce que moi je veux t'avoir auprès de moi tous les jours. Puis j'ai peur aussi tu sais, que ceci se prolonge. Alors j'essaie de ne pas trop y penser, je reste dans la positivité mais j'ai peur. Puis tu sais, mon Taureau, je veux qu'on s'accompagne toute la vie. 

J'ai froid, veux me réfugier contre toi et me blottir. Fermer les yeux et respirer l'instant. 

Tu me manques. 

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