A la frontière du plaisir

afleurdepeau

A Paris, Noah D'Arbois de la Ferrière est connu comme un jeune et brillant PDG de Arbois Industries. C'est aussi un dominant à la recherche d'une soumise. Lily, jeune étudiant pose sa candidature.

                               

                                              Chapitre 3



Noah a la trentaine. A la suite de la mort de ses parents dans un accident de voiture, alors qu'il était tout jeune, c'est sa tante, la sœur de sa mère qui l'a élevé. Après de brillantes études, il reprends l'affaire de son père et continue à la faire prospérer.


Lily a vingt-six ans. Sa mère est morte il y a 4 ans des suites d'un cancer du sein. Pendant des années Lily a entendu parler d'un Monsieur D'Arbois, un jeune homme dont sa mère ne tarissait pas d'éloge, elle disait qu'il lui avait sauvé la vie.

Après un divorce difficile, la mère de Lily s'était retrouvée  surendettée et ne pouvais plus payer  les traites de la maison, elles allaient toutes les deux se retrouver à la rue. C'est Noah d'Arbois, membre du conseil d'administration de la banque qui avait réussi à convaincre les actionnaires de donner une chance à Madame Moreau de garder sa maison et de rembourser ses dettes. C'est pour cela que Lily ne tenait pas compte de ce que l'on pouvaient lire d'outrageux sur Noah dans les tabloïds. Et quand elle a eu vent de ses goûts spéciaux, elle n'a pas hésité, elle voulait connaitre cet homme. Lily était avide de connaitre un monde de plaisirs et de débauches. Elle rêvait d'assouvir ses fantasmes. C'était pour cela qu'elle avait postulé auprès du séduisant et expérimenté Noah. 


Une limousine me conduit vers chez Noah. A peine arrivée devant la porte d'entrée celle-ci s'ouvre, mon hôte est là devant moi. Il ne porte pas son costume, il est en pull et pantalon chic et décontracté. Il me fait entrer.

La maison a certainement été décorée par un professionnel, c'est très contemporain et épuré, beaucoup de blanc et de noir et d'œuvres d'art placées de façon à les mettre en évidence. Lily ne trouve pas les lieux très chaleureux ni cosy, il ne se sent pas très à sa place ni à son aise.

- La cuisine sera votre domaine, vous y prendrez vos repas. Lorsque je vous y rejoindrai vous pourrez alors parler librement. Le reste du temps vous me servirez dans la salle à manger. Ce soir, nous dinerons à la cuisine, me dit-il en m'y guidant. Pour le moment vous m'appellerez Monsieur ou Monsieur D'Arbois.

- Oui, Monsieur, répondis-je.

Le repas était déjà servi, c'est lui qui avait cuisiné. Il me fait assoir et s'installe en face de moi. Je ne sais pas trop à quoi m'attendre, il m'observe et je me sens rougir.

Le repas se poursuit en silence. Je suis en stress.

- Je vous rappelle qu'ici vous pouvez vous exprimer. J'ai beaucoup de choses à vous expliquer.

- Bien, Monsieur.

- Je suis un dominant, je ne pratique pas les humiliations publiques ni les sévices corporels et je ne partage pas mes soumises.

- Je comprends Monsieur.  Je ne savais que répondre à ça.

- Encore une chose, je n'embrasse jamais sur la bouche. Vous devez oublier tous désirs, rêves, fantasmes, opinions personnelles pour vous soumettre à moi le temps de ce week-end d'essai. Les règles sont établies pour votre bien les punitions pour vous rendre meilleure, quand au plaisir je m'en charge, je pense que vous n'avez rien contre.

Je suis hébétée, lui sourit.

- Bien, ma chambre est à l'étage, première porte à droite vous m'y attendrais dans 15 mn et suivez les consignes page 5 paragraphe 1.

J'ignore comment je vais réussir à monter cet escalier.

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