A toi

maharia

Comme le monde me paraît fade sans toi à mes cotés.

Les battements de mon cœur ne sont plus qu'un souvenir se retirant dans le soleil,

attendant, hibernant, celui qui embrasera le foyer sous des cendres trop tièdes.

Le jour, désagréable mirage, aveugle mes yeux qui, après avoir connu la lumière,

ne distinguent plus que le néant à travers ce brouillard qui se presse et étouffe.

Comme la marée tire une révérence provisoire, une fournaise protège les étincelles endormies,

discrète promesse de vie.

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