Acceptation.

chachalou

Si les gens étaient moins cons, les psychologues perdraient leur boulot.

 

En fait, depuis notre naissance, on fait tout ce que l'on peut pour contenter les autres, nos proches, nos amis, les honnêtes gens dans la rue, parce que notre éducation nous inculque d'aimer tout le monde, son prochain et n'importe qui, n'importe quoi. On ne peut pas se détourner de son humanisme si facilement. 

Puis un jour, en grandissant, on rencontre les premiers cons, les premières connes, des gens qui de ces valeurs-là, se sont détachés depuis longtemps. On n'arrive pas toujours à supporter leur bêtise, leur méchanceté et comprendre leur point de vue. On ne sait qu'une seule chose, au final, c'est eux qui sont devenus majoritaires dans ce Monde de Grand, c'est eux qui on raison et si t'es pas d'accord avec ça, plains-toi comme une enfant ! 

Parce qu'un enfant est innocent, sensible, gentil, tendre, respectueux et on le respecte. Mais un adulte s'il est comme cela, on le prend pour un idiot, une idiote. Alors, au final, qu'est-il cet adulte, sinon un enfant fracassé, à qui l'on sans cesse répété que ses rêves de gosses étaient vaincs désormais, qu'il fallait bosser, travailler, ne pas exprimer trop ses positions et rentrer bêtement dans le moule ?

Alors tu vois des tas de gosses de tout âges, majorité amplement dépassée, qui se rendent chez le psychologue, qui parlent de leurs incompréhensions, qui se plaignent en disant que le Monde est peuplé d'adultes très cons. Ils se lamentent, ils ressassent, cela ne fera rien changer mais au moins, peut-être qu'en en parlant, un jour, ils finiront par l'accepter. 

- Accepter que si untel est un salopard, c'est parce que c'est un salopard et que l'on doit juste passer outre.

- Accepter que si le Monde professionnel parfois est injuste, c'est parce qu'il est injuste et que l'on doit juste passer outre. 

- Accepter que si l'on subit et vit des injustices au quotidien, c'est parce que c'est ainsi, et sûrement parce que l'on est pas assez fort, ou assez forte pour s'en foutre. 

Donc oui, je les admire, les psys. Ce sont les seuls qui arrivent à nous faire accepter, l'inacceptable. Ils sont les seuls à pouvoir récupérer des adultes d'enfants qui refusent de grandir pour leur dire, qu'au final, ils ont le droit d'évoluer, mais peut-être différemment, comme ils le veulent et pas comme la société le voudrait. Ce sont les seuls qui trouvent des compromis et des arrangements avec les sentiments, les épreuves et la vie. Ils répètent alors leur tirade : Pour notre Bien, il faut pardonner les plus crétins et ignorer les plus Cons.

Alors, c'est vrai, n'est-ce pas ? S'il y avait moins de Cons dans ce monde, les psys n'auraient plus grand boulot, sauf peut-être pour les tragédies, les pertes et deuils infaisables. Mais sûrement pas parce que des gens souffrent injustement d'un Monde qui n'est pas fait pour eux. 

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