Ailleurs, c'est maintenant.

bambola

J'ai repris le clavier, la plume étant dépassée.
Je voulais partir plus que tout, loin, ailleurs ; la majorité des gens ayant eu tendance à me décevoir. & c'est quand on doit partir qu'on se rend compte, que l'on comprend ... L'herbe n'est jamais plus verte ailleurs, ni plus rose. Chaque instant de la vie est une chance & a un but, un sens ; celui qu'on lui donne ou celui qu'on veut lui donner. Modifier le paysage de sa fenêtre n'y changera pas grand chose, ne vous fera pas frémir plus en vous levant car l'Homme est ingrat. Il ne veut pas voir la chance qu'il a de sentir le vent sur son visage, de tomber amoureux, de goûter à la pluie en plein soleil, de voir des étoiles, de rire, de pleurer, de sentir son ventre se tordre lorsqu'il/elle passe, entendre le mot maman/papa, faire des projets, y croire ? ... Les petits bonheurs sont quotidiens mais il faut vouloir les voir, il faut vouloir y croire. & si tout n'était que volonté ? La vie n'est pas facile tous les jours ni même un jour dans son entierté mais sans haut pas de bas, sans larmes pas de joie ... Partir n'y changera rien, ton bonheur ne tient qu'à toi, peu importe l'endroit la vie est ce que tu en fais. Devenir ce que nous sommes, réussir, rire, pleurer, aimer tout n'importe quoi, boire, manger, s'écrouler & surtout se relever, s'en aller pour mieux revenir, s'aimer, se désaimer mais surtout s'aimer, s'embrasser sous la pluie, douter, fuir juste un peu, prendre ses responsabilités beaucoup, conduire une voiture à l'eau ou à l'électricité bien sûre, courir sous la pluie, espèrer, croire, se réaliser, s'entourer, supporter sa famille & surtout l'aimer, se souvenir que personne est immortelle & que par conséquent chaque seconde, chaque parole comptent, trop rire, trop boire, trop danser, trop s'aimer, trop trop trop .. Parce que ce n'est jamais assez !

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