Akkaroc

[Nero] Black Word

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Akkaroc vit le jour dans la tribu de Pâlsang, une tribu barbare nomade, voyageant à travers les terres sauvages. Il grandit en apprenant de ses pères les préceptes simple que les siens appliquaient chaque jours : apprendre à devenir fort, s'orienter dans la nature, créer ses propres armes, chasser toutes sortes de bêtes, combattre n'importe quel ennemi et dévorer leur cœur pour devenir plus fort encore.


Selon leurs croyances, qu'importe que l'ennemi puisse être un humain, un elfe, un démon ou autres. Tant qu'il avait un cœur, un pâlsang pouvait se nourrir de sa force.


A cause de cette pratique et de leur barbarie, les pâlsangs étaient craints et rejetés de tous, ce qui poussaient ces derniers à ne jamais trop s'approcher des grandes civilisations.


Une nuit, poussé par la peur, un roi appelé Tibérus ordonna à ses soldats l'éradication de cette tribu. Mais les barbares étaient toujours prompts à se défendre. Une bataille sanglante au milieu des plaines s'engagea, faisant tomber de nombreux guerriers dans son sillage.


Akkaroc affronta les soldats avec toutes sa rage, mais il finit par tomber à son tour, entouré par les corps d'ennemis et d'alliés dans un paysage dominé par le rouge. Il se réveilla au levé du jour, seul au milieu de ce paysage désertique où les morts s'amoncelaient, et décida de partir loin de ce carnage. Loin des terres du roi qui avait ordonné la mise à mort de son peuple.


Après un séjour dans une citée portuaire, Akkaroc devint un mercenaire, renonçant à ses anciennes pratiques comme se nourrir des cœurs ennemis. Ses talents au combat attirèrent rapidement les plus offrant, désirant assurer leurs sécurités durant des déplacements ou bien leurs victoires lors d'affrontements.


Les années passèrent, le jeune orphelin était devenu un grand et brave barbare et il avait réuni autour de lui de nombreux guerriers. A la base un groupe de mercenaire mené par Akkaroc, ce dernier décida de prendre sa retraite. Ce jour fut des plus glorieux à ses yeux, car son dernier contrat l'engageait à assiéger un château et de tuer le roi qui le dirigeait. Ce même roi ayant ordonné l'exécution des pâlsang bien des années auparavant.


La tâche ne fut pas facile et les morts furent nombreux, mais les mercenaires finirent par défaire leurs ennemis.


Akkaroc se chargeant de décapiter le roi Tibérus lui même.


Ses ordres étaient de s'emparer du château pour le remettre au roi rival Stérum qui les avait engagé, mais le barbare décida de tout garder et de fonder son propre royaume. Le peuple, heureux d'avoir été débarrassé de leur tyran, acceptèrent de bon gré son remplaçant. Mais cela ne fut pas au goût du roi Stérum qui avait souhaiter agrandir son territoire.


Akkaroc régna dans sa nouvelle demeure, son royaume, non sans difficultés liés à l'administration et à la diplomatie. Tout en brûlant d'envie de combattre à nouveau. C'est ainsi qu'il s'absenta avec une partie de ses meilleurs guerriers pour chasser les plus redoutables bêtes qu'ils pouvaient trouver, espérant également rencontrer de redoutables adversaires sur leurs chemins. Un espoir qui se réalisa, mais d'une façon inattendu.


Pendant cette absence, le roi Stérum ne s'était pas privé pour attaquer sournoisement le château. Saccageant, pillant et tuant sans retenu, avant de tout laisser ainsi. Laissant la macabre surprise à l'ancien mercenaire qui l'avait autrefois engagé.


Alors qu'il était fier de ce voyage et de tout ce qu'il avait accompli avec ses compagnons, la joie de Akkaroc sombra dans l'effroi quand il constata ce qui était arrivé en son absence. Alors qu'il regardait l'étendu du drame, un serviteur lui apprit qui était responsable de cette effroyable surprise. A ce moment, l'effroi laissa place à la colère.


Il rassembla tous les survivants, leur ordonna de prendre les armes et ensemble ils partir sans attendre pour le suivre dans une ultime bataille. Akkaroc se dit que, quitte à connaître le même sort que les siens, il mourrait en guerrier. L'arme au poing et au cœur de la bataille, emportant le plus d'ennemis possible avec lui.


C'est ainsi qu'il se lança avec les restes de son armée dans une croisade, dont il ne revint jamais.


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