All cops are...
kyrie
L'homme franchit la ligne.Passé la rouge,tu es mort,lui a t on dit.
Lui,porte une chemise noire.
Il mise le tout,les forces de l'ordre l'encerclent,et il crie : " forces du désordre,tirez,par pitié tirez"
Les monstres de l'ordre ricanent déjà sur son corps agonisant.
Ne pouvant savoir,les piètres bouchers,que devant eux un mort cherchait résurrection.
"Tirez!!!"
Le cercle des justiciers ricanaient,attendaient les injures,les prétextes d'un "marre!tire!"de plus.
Et l'homme blasphémait,et l'homme criait,et l'homme baisaient leurs mères et l'homme les tenait par les couilles.
Personne aux alentours,la foule trimait pour le pain,pour la faim,pour une fin heureuse.
Marre!!!Tire!!!
Les piètres bouchers tirent.
Il avait gagné.Il l'avait rejointe.
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La jeune demoiselle aux cheveux noirs portait sa plus belle jupe,son plus beau corset.Sa vanité oubliée,ses rêves profanés,sa vie flagellée,ce soir elle dansait.
Longtemps elle s'était demandé comment les derviches tournaient,tournaient,autant.
Ce soir,elle sait,ce soir,les gens voient une danseuse de ballet que les jours ont transformé en putain de cabaret,la foule applaudit,le tournis la prend.Le tournis et l'amour,les derviches dansent par amour.
Elle déambule dans les fantasmes des mâles de la salle,ravissant les femmes jalouses,ranimant les flemmes des couples brisés,il fallait tourner,tourner pour mourir.
Applaudissez que je meurs.Applaudissez.
Cancéreuse,la jeune fille aux cheveux noirs le voit,voit la ronde des bouchers la féliciter,certains lui font de l'oeil,elle voit son corps agonisant piétiné par la foule que le pain affole.
Et elle s'écroule.
Le rideau tombe.Elle avait gagné.Elle l'avait rejoint.