And the winner is...

Aurelien M

Mes rêves sont magnifiques #5, récit d'un rêve...

Je cours, pas à toute allure non, il faut dire que je sprinte très mal…
Enfin quand je dis “je” ce serait plutôt “nous” car c’est avec une équipe que je travaille et quand je dis “travaille” je devrais plutôt dire “joue”…
Nous avons un objectif simple, joindre un point A à un autre point B sans, de préférence être retardé par une malencontreuse chute dans les précipices qui jonchent la piste, chute qui soit dit en passant pourrait sans aucun doute nous ôter la vie…bref!

Mais avant d’entamer la course: présentation de l’équipe!
Nous sommes quatre, un de mes amis, Michel Cymes, Énora Malagré et moi-même. Équipe de choc pour défis rocambolesques…
Ou serait-ce l’inverse?

Quoi qu’il en soit nous entamons notre course, pas d’équipes adverses en vue, ni devant ni derrière, c’est bon signe.
La piste change et devient lacunaire, il nous faut sauter de bout de piste en bout de piste lévitant çà et là dans le vide…

Je décide donc avec l’accord de mon équipe de griller un de nos “jokers” permettant une vue à la troisième personne, une progression en 2D de l’équipe et au besoin le moyen de prendre le contrôle de la troupe à l’aide d’une manette de console au cas où la piste deviendrait trop technique…

Nous finissons la course par un saut particulièrement difficile car consistant à sauter droit devant puis effectuer une rotation de 90 degrés en l’air pour ainsi modifier la trajectoire du saut vers la plateforme finale, un saut en “L” comme vous dirait les gamers… Une prouesse qui n’a été rendu possible que par l’utilisation de la manette.

Deuxième partie, nous arrivons dans un couloir à ciel ouvert, en pente, des renfoncements dans les murs permettent à des personnes de s’y cacher, nous en déduisons bien vite que le but sera d’atteindre le haut du couloir et qu’il risque d’y avoir des chutes d’objets genre boulets géants de pierre…

Le top départ n’est pas encore donné, nous en profitons pour souffler un peu… Je sors une tablette de chocolat blanc de ma poche et entame le casse croûte tandis que Michel, Énora et mon ami discute entre eux pour savoir si la performance de Richard Berry en Mr Pignon dans “l’emmerdeur” en vaut la critique… Ils ne sont pas d’accord, Michel affirme que Mr Pignon c’est “le dîner de con” et c’était Villeret, Énora est sûre que dans “l’emmerdeur”…enfin… je décroche très vite et je pense surtout à trouver un coin stratégique pour le début de phase deux.

Je me blottis dans une alcôve et continue de grignoter mon chocolat blanc… Quand soudain, coup d’envoi! C’est la panique dans les rangs chacun de mes coéquipiers cherchent un endroit pour éviter les boulets qui dévalent la pente, Énora rentre dans le même endroit que moi… Surpris, l’un comme l’autre, nous restons dans un silence oscillant entre gène et confusion… Son regard se fixe sur la tablette de chocolat… Elle m’en pique un bout, je lui dis de faire gaffe, que c’est tout sauf du chocolat et que ça va lui retomber sur les hanches… Blanc elle me regarde, bloque, comme si l’info que je venais de lui donner était révélatrice… Je pouffe de rire, elle aussi… Les autres sont certainement écrasés sous des tonnes de pierre, il n’y a plus que nous, seuls représentant l’équipe, nous nous décidons de quand même finir l’épreuve, au moment de démarrer une musique épique se joint à nous, on se sent comme galvanisé par les violons et les coups de contrebasses, porté par coups de tambours, nous sortons de notre abris, posons un pied au sol et… Le temps imparti pour l’épreuve est écoulé, tout s’arrête, les projecteurs s’allument, applaudissements et un présentateur qui parle fort dans notre direction apparaissent, je laisse les autres rejoindre le plateau, moi il me reste encore un peu de chocolat…

Cette nuit j’ai rêvé que je participais à émission de jeu télévisé aux épreuves très vidéo ludique en compagnie de Michel Cymes et d’Énora Malagré…

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