Appareillage

mayou

Poème melanautique

La garde enfin larguée 

l'étrave de la terre se dégage 

air vivifiant de la mer tu m'appelles 

le cœur léger je te suis


La fine vague que l'on fend

me donne le tournis

libre comme l'air je me sens

noyés en toi mes ennuis


Le soleil burine ma peau

aventurier je me crois

petite chose seule sur l'eau 

mais heureux je revis



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