arrêtes de lutter mon coeur
David Ralin
Tu luttes contre toi-même
Cette peur qui t'obsède, t'ensorcelle
De ne plus jamais aimer, être aimé
Peur d'être de nouveau délaisser.
Attendant l'ordonnance de guérir
Je te laisse avec tes souvenirs
Silence à geindre pour frémir,
Sans périr le bonheur cessera de fuir.
Mais saches que……
Je détiens un trésor au creux des mains,
Celui que ton cœur retient
De l'amour potion poison,
Au bonheur de la guérison
Qui finira par punir ce chagrin.
Je détiens les éclairs au fond de mes yeux
Cette lumière au rouge enfer ténébreux,
Que tu apercevras comme le tonnerre
A t'éteindre lentement au contact de ma chair.
Je détiens un jardin que j'appelle mon cœur
De milles fleurs je ferais de toi une splendeur
Embaumant ta vie de milles senteurs,
De bouquets de milles fraîcheurs pleins de couleurs.
Je détiens les aiguilles du très longtemps
Trotteuse charmeuse séant suspend le maintenant,
Celles de l'adolescent fringuant amant
Qui t'offrira son âme pour la nuit des temps.
Celles des vieux chênes moelleux grincheux
Qui t'offrira la maladresse de sa tendresse
Assis tous deux sur un banc amoureux.
Je détiens la clef de tes songes
Pour effacer tes migraines du passé
Pour balayer tous ces mensonges.
Alors plonge sans peur de te réveiller
Car même éveillée par le secret des mots,
Chuchotant sans pudeur les choses
Illico presto je charmerai ta libido avec brio.
Je t'emporterai vers ce voyage pour l'infini
Sans appréhender cette nouvelle vie
Où tes rêves de fée seront fidélité à l'orchidée
D'un sanctuaire douillet au pays des farfadets.
Sans cancans dans palais blanc
Nous renouvelleront nos vœux de vieux aimants amants.