Aux passantes

Nabe Spree

Les silhouettes vides se présentaient devant moi,

Minces, brillantes, et déjà décevantes,

Elles passèrent, une de jolie sur trente,

Se déhanchant avec tristesse, les fesses aux abois,

Laides dans l’âme, avec leurs reins qui nous sourient,

Moi, j’attendais de ne plus vous regarder,

Car dans vos hanches où tout né,

Il n’y a que chair sans génie,


Des cendres! Puis le vent! doux objets

Qui n’ont plus d’emprise sur moi,

Je vous ai bien trop vu dans le passé,

Passez ! Faites votre chemin de croix

Démasquées, vous n’avez plus d’intérêts

O vous qui ne méritez pas d etre aimées

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