because of "band of horses"

Je me suis éloignée pour les fuir à tous. Pour lui, c’était un temps à être sous la couette, et pour moi un temps pour se barrer. Il est sûr que j’aurais pas mal de regrets, j’en ai déjà …mais ce sont eux qui m’ont poussé, je n’y peux rien.

J’ai commencé des choses ça et là mais aucune n’ont eu de fin. Cette fois-ci je t’ai supprimé avant même d’avoir démarré, c’est affreusement mal dit mais je ne pense pas faire mieux, je t’ai tué. Du moins, sur les pages internet. Et qu’est ce que ça fait d’être mort avant même d’avoir le soupir d’une histoire ?ça fait mal … ? Non, c’est vide. Tu ne me manques pas, tu ne manque pas à ma peau mais pire que tout : tu restes à jamais le « truc » en tête, tu sais, l’air pourri dont on veut se débarrasser.

Tu me fais douter, continuellement. J’aurais pu être la princesse d’un seul homme, je me sens la catin de tous. Alors c’est pour cela aussi que je suis dans ce train. Ici, je ne te verrais plus, aucune chance de te croiser, plus de poignard pour me clouer sur des murs dégueulasses, plus de regard pour me figer.

Ha, et puis j’ai changé de musique, j’ai pris celle que personne n’écoutait ; je me suis fait tatouer, encore oui ! Et j’aimerais bien que les aiguilles peignent mon corps, encore ! J’ai écouté A. au ukulélé avant de partir, c’est la dernière chose que j’ai faîte…sa voix m’a pansé quelques minutes. Puis il y a eu le quai, là j’ai senti ta présence moins forte, mais j’ai pleuré. On pleure souvent pour les adieux, j’ai versé des larmes par regrets d’avoir oublié de dire « bonjour » avant « casses-toi ! »

Je t’avais prévenu pour les regrets, mais bon, ils s’en vont avec les kilomètres. Je fais le tri dans mes mails, j’écris des mots qui ne sont jamais pour toi, je pense à moi, tu vois, qu’à ma gueule !