Bleu, Blanc, Rage

renlei

Soumis à cette trist’ vie, destin jamais vouluDevant lui c’est l'usine la mort ou la rueSon amie l'a quitté, trop petit portefeuilleC’est la goutte d’eau, il est submergé par son deuilDoux et fragile esprit lassé de son destinUne larme de trop et c'est sa raison qui s'éteintL'être égaré trébuche, dans sa chute s'abandonneIl n'a plus rien d'humain, mais il se le pardonneBleu…Une arme enjolivée et son esprit revient,D'un passé chimérique enfin il se souvient.Bercé par les mensonges du drapeau muté maîtreIl est enfin ce qu'il n'a jamais voulu êtreBlanc…L'état en fait un roi, dernier élu de dieuMême s’il est esclave, victime d’un monde trop vicieuxIl croit en sa valeur, en ses idées malsainesSon âme est corrompue et saturée de haineEnivrée de pouvoir, entouré de violenceAvec l'arme à la main en enfer il s'élance

Soumis à cette trist’ vie, destin jamais voulu

Devant lui c’est l'usine la mort ou la rue

Son amie l'a quitté, trop petit portefeuille

C’est la goutte d’eau, il est submergé par son deuil

Doux et fragile esprit lassé de son destin

Une larme de trop et c'est sa raison qui s'éteint

L'être égaré trébuche, dans sa chute s'abandonne

Il n'a plus rien d'humain, mais il se le pardonne

Bleu…

Une arme enjolivée et son esprit revient,

D'un passé chimérique enfin il se souvient.

Bercé par les mensonges du drapeau muté maître

Il est enfin ce qu'il n'a jamais voulu être

Blanc…

L'état en fait un roi, dernier élu de dieu

Même s’il est esclave, victime d’un monde trop vicieux

Il croit en sa valeur, en ses idées malsaines

Son âme est corrompue et saturée de haine

Enivrée de pouvoir, entouré de violence

Avec l'arme à la main en enfer il s'élance

Assoiffé de mort on lui désigne sa proie

Il savoure sa jouissance d'avoir tué d'un seul doigt

Rage…

Enfin il a retrouvé une raison de vivre

On lui donne cette joie infecte qui pourtant l'enivre

Il a des amis, une famille et une patrie

C'est décidé, de mort il emplira sa vie

Quand l'humanité devient nations

Quand la mort devient solution

Quand tuer devient l'unique mission

Alors c'est l'homme qui devient fiction

Silence…

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