Bonnie
Max Muller
Premier moment de ce jour et je songe à hier.
Dans la fraîcheur de la nuit tu t'offrais entière
En me donnant tes bras ou je me blottissais,
Tes bras et ton corps qui me réchauffaient.
Manque de n'avoir pas ou pu te garder tout près.
Une nuit de songes à ne rêver que de toi, que de nous ;
A bercée ma nuit et je fuis dehors.
Je grimpe au sommet, culmine en haut sur les toits, en quête de ta maison ; Voilà bientôt l'aurore !
J'aimerai pouvoir te le dire mais je suis dans l'espace,
Mes cris ne raisonnent que solitude, l'amour est lasse.
Je t'attends, me meurs de l'absence de tes baissés,
Reviens moi et parle encore mon ange bien aimé !
Quatre jours, cinq nuits pour que meurt mon désespoir.
Je compte les jours avant de pouvoir te revoir.
Oh Bonnie ! Si tu savais, quelle attente désespérée.
Oh Bonnie ! Si je pouvais, sur ton corps nu me reposer.
Rien de vulgaire seulement l'étreinte de deux amants qui s'aiment.
Je le dis peu, mais au détour de cette union je te crierais un « je t'aime ! »