BROTHER
nawyecky
Trottoir sale, black.
7h00 du mat, mac à l'extérieur, échec et mat à l'intérieur
Flambeurs, frimeurs, perdent leur oseille sur le bord du tapis vert
Looser, traîne son malheur le long d'East side river
Sur les escaliers en fer coule encore les larmes de nos sœurs
Deux trois filles égratignées, montent les clients de la dernière heure
Un dernier coup à régler, puis se régaler sur la 52ème
Quitter ce quartier mal famé pour une villa toute équipée
Confort et voiture de sport, pour changer de couleur de peau
Porter haut les couleurs du drapeau, en dehors du deuil
Ultime effort pour devenir un homme admiré
Salopards en col blanc, douleur de l'héroïne,
Au volant d'une grosse berline
Perdu dans les bas fond de Brooklin
Brother, tu sombres dans les tréfonds
Ils ressemblent à un champ de coton.
Afro, laisse les affreux s'entretuer.
Black men, n'entends tu pas les sirènes
Elle ne résonne jamais en dehors du ghetto
Jamais, là où l'on se partage le gâteau
Saxophone qui résonne, jazz brise le silence monotone
Encore un corps qui démissionne au petit matin
Au pied du métro aérien, une balle entre les deux yeux
Echoué sur les pavés mouillés du Bronx pas encore réveillé
Brother, ton âme s'échappe et c'est la communauté qui va pleurer
Fort !
· Il y a plus de 13 ans ·retsig