Brûlante journée de marché

[Nero] Black Word

Le hasard conduit bien souvent à vivre des aventures incroyable, et le hasard est un ami farceur qui vient souvent me rendre visite. ^^ (Ma page facebook : https://www.facebook.com/WordNero)


Pendant une journée d'été, je tenais un stand avec un ami dans un marché de campagne. La journée était étouffante par ses hausses de température, et la foule qui parcourait les rues s'attardait peu sur nos produits, ce qui nous laissa dans un ennui cuisant, accompagné par un trio de musiciens qui jouaient des percussions.

Ressentant un besoin naturel pressant, je laisse le stand à mon ami le temps de trouver au hasard du marché des toilettes qui pourraient me convenir. La chance ne me souriait guère car les seuls que je trouvais étaient dans un état plus déplorable qu'une paire de chaussures oubliée entre la pluie et la boue.

Etant dans la campagne, je décide de trouver un coin tranquille pour avoir un entretien privé et sans lendemain avec un buisson. Je réussi à le trouver à quelques mètres d'une charmante maison, dont la toiture était à l'abandon. Et après que la chaleur m'est encouragée à enlever mon T-shirt, je fis ma "petite affaire" comme on dit.

Arrivant bientôt au terme de cet entretien, je remarque que, sortant de la maison, trois êtres vivants à la peau grise comme de la cendre et aux yeux rouges/oranges comme du feu me fixent. Au vu de leur expression et de leur réaction, j'en ai rapidement déduis qu'ils ne souhaitaient pas être remarqué et que je venais de faire voler en éclat leur discrétion.

Voyant que l'un d'eux sortait ce qui pouvait être une arme, je ne pris pas le temps de ranger la mienne dans mon pantalon et prit la fuite en direction du marché. Le coup de laser effleura mon épaule, dont le bruit avait été couvert par le trio de musiciens, et mit le feu à un malheureux chêne.

Je me fondis dans la foule, serrant bien fort mon T-shirt, prenant le temps de remballer mon matériel derrière ma braguette et de reprendre mon calme. Cela laissa le temps à un camion de pompiers d'éteindre le début d'incendie causé par le tir.

Revenant sur les lieux du crime, j'entends les pompiers rapidement conclure que le feu avait été déclenché par quelqu'un aillant mal écrasé son mégot de cigarette. J'avais beau avoir fouillé l'endroit de ma rencontre du troisième type, je n'avais déniché aucun indice.

Plus éreinté que jamais je retourne à mon stand, m'endormir aux côtés de mon ami. C'est à la tomber du soir, pendant une douche bienfaitrice, que j'ai remarqué la brûlure du laser sur mon épaule.


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