ça commence par là
maryme
Ca commence par là
Ca commence par là
Ca te prend un peu pas surprise
Ca te prend un peu par bêtise
Tu sais que c’est mauvais pour toi
Tu sais que ça n’arrange rien
Tu sais que c’est pas bien
Tu sais que c’est pas toi, que c’est pas ça
Mais ça commence comme par là
Tu bascule l’espace d’une seconde
Tu fléchis, tu renonce, tu défonces
Tu dis oui à la transe, oui à l’errance, tu dis oui à outrance
Et ça te mène plus loin, bien plus que loin là où t’étais jamais allé
Tu pensais pas que ça aurait cette couleur là
La couleur de ta soif, la couleur de ta faim
Là bien dans ta face, au chevet de ton destin
Tu casses la chaine tu passes la limite
T’envoie le tout dans les veines comme un rite
T’entres même dans le mythe
C’est un tout autre refrain qui resonne
C’est bon tu te prends pour Morrison
Elle devient ta meilleure amie
Celle qui est toujours là, la seule qui t’ai jamais trahi
Celle qui tient toujours chaud, qui t’attend au reveil
Celle qui est toujours fidèle pourvu que tu la payes
Comment t’en est arrivé là ?
C’est toujours facile de comprendre ce qu’on n’explique pas
Pourquoi toi et pas un autre ?
Il a souffert pourtant il aurait dû plonger
Et toi avec tes petites égratignures, t’as pas pu résister ?
Comment se sépare l’humanité ?
Entre ceux qui plonge et ceux qui prolonge ?
Entre ceux qui flanchent et ceux qui trempent juste la manche ?
La descente, c’est génétique ?
Le désespoir contagieux ?
La défonce héréditaire ?
En tout cas ce qui est sûr, c’est que pour elle t’aurait vendu ta mère
Faut dire qu’elle l’aurait bien mérité,
C’est de sa faute à elle, elle avait qu’à te protéger
Ou alors c’est de sa faute à lui, il avait qu’à pas,
Qu’à pas passer par là, en tout cas pas à ce moment là
Ou alors c’est sa faute à lui là-haut
J’connais pas son trip mais y a plein de défauts
Il nous jette dans la fosse, armé d’un bâton
Y a pas de mode d’emploi et c’est bourré de tentations
On distingue même pas les lions des proies
C’est limite on est aveugles, on sait pas où on va
Toi t’as juste cru que ça t’aiderait à voir
En tout cas t’as cru que ça t’aiderait à y croire
Et qui parmi nous peut jurer
Qu’il n'aurait pas fais pareil, qu’il n'aurait pas basculé ?
Ça commence par là, ça commence comme ça
Quand tu te crois à l’abri, même quand tout va bien
C’est tapi dans l’ombre, c’est blotti dans un coin,
Ça n’attend que ça, ça commence par là
"On distingue même pas les lions des proies"... C'est si juste, rythme fort, percutant, efficace, bravo Marie !
· Il y a plus de 14 ans ·brunoh