"Mourrons pour des idées, d'accord, mais de mort lente" Georges Brassens
Moi, je te déteste. Je ne t'aime plus vraiment depuis quelques années mais aujourd'hui, je te déteste.
J'étais si fière de lui dans son joli costume. Il ne demandait rien, ni qu'on le félicite. Qu'est-ce qu'il était gentil quand mes yeux ont coulé. Il m'a pris les mains, m'a chuchoté qu'il ne fallait pas avoir peur, qu'il reviendrait. Moi j'avais peur… bien sûr !
Il essayait de me rassurer, la voix pleine de miel. Ses yeux brillaient quand il me parlait de toi. Il me chantait ton nom avec autant d'amour que j'en étais jalouse.
Alors il est parti...
Jusqu'à la fin, j'en suis certaine – il fredonnait encore :
Dieu, mais que Marianne était jolie
Quand elle embrassait le cœur de Paris
En criant dessus les toits
Ça ira, ça ira… Toute la vie
Il voulait te servir, Marianne. Et j'ai perdu mon fils unique.
Ça ira, ça ira… Toute la vie…
Pff Benjamin tes mots encore sont tellement justes. Cette violence, cette barbarie, la folie des hommes...ça fait mal. Contente de retrouver ta plume, elle manquait :) bises Benjamin
· Il y a environ 8 ans ·ade
Merci pour ce gentil commentaire Ade, j'espère que tu vas bien ! Bise
· Il y a environ 8 ans ·Benjamin Katagena