Connectez-vous pour commenter
Canicule
brooder
Dans la ville
De toi, je ne savais que peine.
Sur le macadam,
Le feu de l'été
Réveille les misérables.
Seules les autos bougent.
Plus rien ne pourra m'arriver de pire
Aussi loin de toi.
Dans le bus ;
Etincelle la sueur sur le front des enfants,
Pressés les gens suant
Ne se regardant plus vivant.
Ne plus respirer,
Ne plus penser,
Laisser l'air du temps surchauffé
Rendre la nuit désirée.
Pourtant, le temps de passer
A l'ombre des grands arbres,
Un souffle de vent
Vient rendre l'âme
A ma vaine peine.