ce toucher qui me saisit

soumoun


à mesure je me sais mourir

commence une légère pression à ma tempe

devient pincements

chaque once de mon corps pesant

mon cou, mon dos raidit

en pincements progressivement s'étend

 

ma vue brouillée

mes tympans cisaillés

 

je connais cette nausée

 

l'air dont je force l'inspiration

 

et sous le vertige

ne succomber

 

Je ne sais plus ce que je fais là

me concerne que la sortie

que je ne peux atteindre

 

déjà

allongé au sol.

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