Céphale et Proscris...

moimoiettoujoursmoi

D'après le tableau de Fragonard


 

L'aurore et sa lumière aux brumes nébuleuses,

Condamnée à aimer, chaque matin sur terre,

A, de ses doigts de rose et ses ailes curieuses,

Dévergondé Proscris sans même pas s'en taire.

 

Et ce n'est que l'amour, après quelques querelles,

Qui aurait de Céphale, accordé son pardon

A l'amante abusée par ce jeu d'éternel

Où s'égaillent les dieux, aux sons de Cupidon.

 

Mais chacun le sait bien, l'amour n'est pas heureux

Et de vers recollés, on a toujours le doute,

Qui fait que s'écrit triste, un destin d'amoureux,

 

Alors quand par erreur d'un coup de javelot,

On met fin à l'histoire, en un bruit de déroute,

C'est aux joies du nabi qu'on ouvrit cet enclos,

 

Où n'est là Mélété, que pour de beaux étés…

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