C'était hier.

Aly.

Loucas,

On est le douze, tu sais.

Et dans un mois, un mois exactement, ça fera déjà tout une année que j'ai passé sans toi, je sais pas si tu te rends bien compte de ce que ça représente, une année. Moi j'ai plus tendance à voir cela comme une éternité, et l'éternité c'est long Loucas.

Presque trois cent soixante cinq jours, et pourtant j'ai l'impression que c'est hier encore que tu étais devant la porte d'ce bar et qu'tu venais me parler pour la première fois. Qu'c'était hier encore qu't'étais devant moi à m'dire qu'ça irai, qu'le ciel était vert si on voulait qu'il soit vert et qu'on les emmerdait. Qu'cétait hier encore qu't'allais bien et qu't'étais là.

Et tu sais, l'ciel, depuis que t'es partie, il n'est plus vert, il est noir, d'ailleurs tout l'est, les étoiles ne sont plus là, la lune pleure autant que moi, et la terre à décidée qu'elle ne voulait plus tourner. Tu vois qu'il vaut que tu reviennes.

De toute façon, moi, je sais que t'es pas bien loin, je l'sais parce que j'ai pas envie que tu le sois, j'veux que tu reviennes et que tout soit comme avant, même si je sais qu'on ne revient pas en arrière, peut être que tu peux être l'exception de cette putain de règle qui brise mon existence, hein, qu'est-ce que tu en dis ?

T'es d'accord Loucas ? J'entends pas ta réponse Loucas, alors je t'attends là Loucas, d'accord ? Hein, tu es d'accord, tu vas revenir n'est-ce pas?

On est le douze tu sais, et tu dois être là, le douze.

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