Chanson de Fatou journée mondiale de l'enfance
lavadrouille
REFRAIN CHANTE
La vie, c'est pas un cadeau,
La vie, y a des bas y a des hauts,
Pourtant, je me dis chaque jour au réveil,
Ce soir ce s'ra pas pareil
La vie, c'est pas un cadeau,
La vie, y a des bas y a des hauts,
Dans ton p'tit meublé, laisse entrer le soleil,
Y a toujours un sourire qui sommeille.
COUPLETS PARLES
Bonjour les amis, c’est la chanson de Fatou,
Une petite fille de la rue qui mendie chaque jour
Pour avoir quelques sous.
Elle est sénégabelle et pas sénégalaide
Car les sénégalaises elles ne sont jamais laides.
Elles sont belles comme sa mère qui lui a donnée le jour
Il y a quelques années aux environs de MBour.
Et elle a grandi ici dans une rue de Dakar
Avec pour tout berceaux, les cartons du trottoir.
La vie de tous les jours n'est pas très difficile,
Il faut cueillir à point, une aumône gentille.
On la transforme ensuite, pour clore l'appétit
En un plat de poisson dans un bol de riz.
Le grand danger pour eux, pour eux les p'tits mendiants,
C'est le passage brutal de tous ces éléphants,
Toutes ces grosses voitures, 4x4 et camionnettes
Qui les bousculent en l'air en éclatant leurs têtes.
REFRAIN
Que ce doit être beau, une fleur dans un champ,
Pour elle qui n'a connu que l'odeur du ciment.
Si les étoiles aussi, brillent dessus sa tête,
Ce sont surtout les nuits qui la rendent inquiète.
Elle a peur de ces rats qui rodent près du sommeil,
Elle a peur de cafards qui rentrent dans l'oreille.
Ils sont là pour les restes, les restent indécents
Qui nourrissent pourtant le trottoir des mendiants.
Dans cette chanson, les mots ne sont pas des reproches
Et peu importent les sous qui poussent en votre poche.
A quoi rêveraient les pauvres s'il n'y avait pas de riches,
A quoi servent les loups s'il n'y a pas de biches.
Tous les rois, les mendiants, les papes et les prophètes
Ont eu leur fin du monde sur notre belle planète,
Et Dieu est toujours là avec obstination,
A nous donner la vie pour chanter des chansons.