Chapitre 2
Mow S
La lune et les étoiles ne scintillent plus à la lueur du crépuscule de la nuit qui est devenue un peu trop sombre, la brume recouvre ce ciel noir qui en perd de plus en plus sa luminosité. Mes paupières sont si lourdes, elles se rabaissent au fur et à mesure des minutes qui s'écoulent. Elles ne sont pas plus grandes que la lumière que je fixe lentement au dessus de ma tête, j'éteins délicatement l'interrupteur pour que j'apaise un peu ma vue. Juste en face de moi, j'observe l'écran de la télévision. Elle m'éblouit un peu. J'ai besoin de repos, j'ai besoin que mes Iris se déclines. Je me glisse le long de ma couverture si douce, si chaude, ça sent encore l'odeur de l'assouplissant de ce matin où j'en vaporise partout dans les draps. Cette bulle d'air frais s'incruste, c'est comme si le linge vient d'être tout juste laver. Je m'enlace délicatement dans les bras de celui qui enflamme ma vie, de l'homme qui me rend dingue d'amour tout les jours, beaucoup, à la folie, plus que tout. J'aime son délicat parfum d'homme. Sa chaleur me marque, celle de l'eau chaude qui s'imprègne encore sur sa peau. Son entrain humaine me fait du bien, ça me réchauffe un peu plus. Son odeur me transperce mon heaume, ça sent si bon, de ce bon parfum, ça m'envoûte, j'aime le sentir, c'est agréable. Il fait battre mon cœur. Je veux que mes lèvres effleure autre chose que son odeur si délicieuse.
Mais je sent ce bon sommeil qui m'appelle, il me rattrape si vite, il me reflète au bout de quelques instants à peine. Comme un petit coup de souffle sur une bougie éteinte. Morphée me berce, aux chants de la télévision et de ces papouilles qui me parcourent ma courbe. Ses mains sont si sensuelles, elles me rassurent et m'emporte au loin dans mes rêves. Je les sent déjà qui m'envahissent, une vague me caresse délicatement ma peau et mon esprit tout entier. Voilà que je m'endort, le marchand de sable me rencontre et m'emporte très loin.
Cette nuit ne ressemble pas à celle d'hier. Elle est la nuit où mes iris eux se fermes déjà très vite à peine les lumières éteintes, elle est la nuit que je n'ai pas le temps de m'apercevoir qu'elle me berce déjà. Elle est la nuit qui me rattrape aux rêves. Elle est la nuit qui m'emmène si vite juste le temps d'un baiser, juste le temps d'un soupir, d'un je t ' aime, à peine le temps que je retire mes lunettes, que mon mari lui s'empresse de me les prendre pour qu'il les poses sur la table de nuit avant que je les écrases, avant qu'elles me blessent. Elle est la nuit que je ne veux pas qu'elle commence. Elle est la nuit qui me fait rebondir de mon lit en sursaut. Elle est la nuit qui bascule ma vie toute entière, ainsi que celle de mon mari et de mes enfants aussi. Elle est surtout la nuit que je ne ne veux pas qu'elle commence dans ces conditions aussi triste voir dramatique.
Ces rêves qui se transforment en un cauchemar immense.
Tant que je m'éveille tout va bien, tant que je rêve je me sent sereine et je ne penses pas que ça tourne aussi mal, ce sont des rêves du cauchemar à la réalité qui se rencontrent. Elle absorbe tout sur son passage. C'est la nuit de l'esprit en feu, c'est comme un vent féroce qui emprisonne aussi mon mental. Je n'aurais jamais dû fermer ses yeux. Je n'aurais jamais dû faire la rencontre de cette mauvaise nuit.