Chronique de Pridwen

uzul

(ndla: texte inspiré d'une application FaceBook: kingdom of camelot

alors que les deux plus grosses alliances du serveur se faisaient la guerre: les "Guerriers Légendaires" et les "Lucifère et ses Démons")

La fausse quiétude de Pridwen était menacée. Tous les puissants seigneurs du pays étaient assemblés dans la salle d'armes. Un brouhaha assourdissant régnait en ce lieu de grande stratégie militaire.

Le plus charismatique d'entre eux et son tacticien demandèrent un peu de silence afin de préparer les groupes de bataille. Certains s'isolèrent dans des pièces voisines afin d'échafauder les plans de la victoire.

La lune était au zénith, l'heure du sang approchait. Merlin lança quelques sortilèges sur les troupes afin de les galvaniser, d'autres sur les héros affutant leur lame ou encore sur des châteaux pour les déplacer au plus proche des combats. La grande guerre, celle qui allait décider de l'avenir de ce monde, allait commencer. Tout était enfin prêt, les hommes en arme, les machines de guerre appareillées, les chevaux sellés; les chevaliers avaient leurs missions.

-"En marche".

C'est ainsi que la foudre s'abattut. Le fracas des projectiles sur les bastions ennemis fut terrible. Le cri des combats fit trembler les murailles. Rapidement les armures luisantes ne reflétèrent plus que la sueur. Nombre de valeureux tombèrent sous les coups adverses mais ils avaient fait leur part et c'était là le plus important. Les blessés furent rapatriés dans leur château respectif et remis sur pied au plus vite pour rejoindre les assauts suivants.

Les bâtiments se firent les proies des flammes donnant au ciel une lueur épique, comme si le dragon surveillait les festivités. Le stress et la pression étaient tellement présents entre les deux factions que l'on aurait pu les voir danser ensemble, virevoltant parmi les protagonistes. Poussière et fumée planaient tout autour, piquant les yeux, brulant les poumons. Pourtant, sans relâche, les bras lourds, les boucliers fracassés, les hommes éreintés, les fers croisèrent durant de longues heures.

Les combattants se rendaient coups pour coups. Le sol verdoyant autrefois rougeoyait, inondé par le sang des victimes, devenu aussi glissant que le pommeau des épées. Au matin, en guise de fleurs des champs on aurait pu cueillir des flèches et lances pour faire un bouquet couleur métal et carmin.

Leurres et espionnages trouvèrent en réponses des ennemies feintes et esquives. Mais ils faiblissaient, aussi vite que les vagues déferlaient devant leurs portes qui finirent par voler en éclat sous les frappes répétées des armes de sièges. La cohésion, la maitrise et la fraternité vinrent à bout de ces vils suppôts. Leurs défenses mises à bas, c'était la curée. Les seigneurs Légendaires vidèrent toutes les réserves ennemies, ne laissant derrière eux que ruines fumantes au bord de la famine.

Les plus forts étaient tombés. Se sentant quelque peu offensés, ils lancèrent de nombreuses insultes à l'égard de leurs assaillants et promirent de revenir les exterminer. Mais les serviteurs du Malin avaient encore plusieurs atouts dans leur manche, des troupes cachées sur des terres sauvages ou chez des voisins plus discrets; prêtes à en découdre pour obtenir vengeance.

Tiraillant et embusquant dès qu'ils le pouvaient, ils n'avaient pas compté sur les seigneurs de "réserve" qui officièrent de les achever les jours suivants, traquant et éliminant, détruisant et pillant tout sur leur passage purificateur.

Leurs demeures mises à sac, les démons mineurs et majeurs furent rayés de la surface de cette terre .

Puis comme s'il n'était jamais parti le calme revint. Avec lui le vent de la victoire soufflait dans les collines libérées de cette menace infernale. Mais le Mal ne peux être tué, toujours il surgira frappant sournoisement là où il fera le plus de dégâts. Forts de se savoir les Légendaires Guerriers ne prirent pas le temps de se reposer ni de festoyer... Le cor résonna de nouveau, l'appel était lancé.

Encore une fois, il leur faudra défendre leur honneur et patrie au risque de tout perdre...

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