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Clepsydre amoureuse
Antoine Fantin
Se résigner à soi-même, voilà bien le malheur qui triomphe de notre dernière chance.
Léa pleurait. Toutes les nuits, elle pleurait. Elle avait si peur de mal faire et que Léo la quitte, que cette pensée ne la quittait plus.
Si bien qu’elle s’y fit, peu à peu.
Ou goutte-à-goutte si vous préférez.
Elle s’y fit tellement qu’une nuit elle partit, profitant de la seule fois où les larmes n’étaient pas venues à la pensée que Léo, un jour, puisse la quitter.