Connectez-vous pour commenter
cœur blessé à l’usage
David Ralin
Un Sommeil fébrile veille
Sur cette insomnie empoussiérée.
Par la peur de te retrouver,
Endeuillé de ton essentiel
D'un adieu en écho
Résonne sur ce fragile mur,
Fléaux des quasimodos
Caillots de peine en fardeaux,
Ankylosent les murmures.
Econduit du mépris obscurci
Des silences incompris
Ma mémoire tremble
Tremble des plus ensemble.
Solitude,
Rancunes,
Rupture,
Morsures,
Au flagrant de ton absence
A l'appétit d'une abstinence
Qui éblouit une sombre nuit
La cacophonie du silence
A l'impertinence des sans images
D'un cœur blessé à l'usage…