Cœur de papier

Ruben Salmon

Sonnet lyrique

Depuis la lumière du Soleil couchant
J'ai aperçu une des douces beautés 
Qui fait oublier la réalité
Du cœur et l'emporte hors du temps.

Mon âme pleure Passion au trône vacant
Qui s'en est allée sans même se douter
Qu'elle ouvrait la plaie d'une peine enchantée
Et mon cœur se perd, errant dans son champ.

Son charme dota l'entièreté de mon être
D'un précieux jardin duquel je peux paitre
De belles larmes d'or et des cristaux tristes.

Je les enveloppe d'un drap de soie
Et déposerai dès l'aube pour toi
Ce cœur de papier propre à ton artiste. 

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