Comme il enivrant, ce doux murmure à mon oreille.
audreyc
Ça me rend dingue parfois rien quand y repensant. Je l'aimais tellement ! J'aurais voulu l'avoir tout entier, rien que pour moi et ce pour toute la vie. J'aurais donné mon âme et mon cul pour lui. J'aurais fait n'importe quoi pour avoir encore un peu plus. Plus de temps, plus de rires, plus de bonheur, plus d'amour. Plus de lui.
Ça me fait peur aussi de réaliser ça. Tous ces sentiments si intenses. J'avais l'impression que mon coeur était sans cesse sur le point d'exploser tant il ne pouvait contenir tout cet amour. J'avais l'impression de ressentir un manque constant qui ne s'atténuait que lorsque son regard croisait le mien.
Je ne me savais pas capable de ressentir des sentiments positifs aussi forts. J'ai déjà ressenti beaucoup de colère, beaucoup de peine, beaucoup de douleur. Ça n'est que très récemment que j'ai ressenti le bonheur. Mais celui qui m'a le plus subjuguée, c'est celui-ci. C'est de l'aimer.
J'avais l'impression d'être Alice tombant dans le trou du lapin. Il y a le côté terrifiant, angoissant, sans savoir ce qui se passera dans la seconde qui suit. L'impression de servir son âme sur un plateau d'argent. Y planter un couteau aurait été tellement facile. Ou plutôt, a été tellement facile.
Juste sentir son corps contre le mien, son murmure à mon oreille ou son souffle dans mon cou. Je n'ai jamais rien connu d'aussi terrifiant, d'aussi merveilleux, d'aussi douloureux, d'aussidéstabilisant, d'aussi épanouissant que ça. Et j'ai peur, tellement peur, de la prochaine fois.
Quand tout part en vrille, on a l'impression que plus jamais on ne sera heureux. Rien que l'idée de vivre ça à nouveau me fait frissonner. Et risquer mon faible et précoce équilibre me semble si suicidaire et irréfléchi. Mais, c'est tellement beau d'aimer.
jolie texte comme la demoiselle
· Il y a environ 14 ans ·Remi Campana