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Comme un souffle de renouveau
emmi
Un lambeau de rêve évanoui
Voulut un soir se faire ouïr.
Un irrépressible et irrésistible élan
Se forma dans mon esprit, lancinant
Et le hanta quelque temps.
Ravivant une flamme d’espoir
Vacillante face au spectre terrible
Et blême de la solitude,
Il me souffla :
« Tu mérites qu’on t’aime ! »