Concubine du danger
Dame Gabrielle
Malmenées dans notre quête de confort,
Les malaises concernent nos consorts.
Des consoeurs qui vivent des jours marquants,
J’en illustre les avertissements.
Au cumul des récits de prison et combines,
2-3 lectures grisent, en la matière, les peines des concubines.
Il était une fois, de plus, la bonne fortune en jeu.
Pour le meilleur et le pire, les tours de roue déniaisent l’amoureuse du feu.
Toc toc toc, l’œil au judas s’ouvre sur le garde à vu
Tic tac une claque, l’accusation surprise gifle la joufflue.
En un rien de temps, l’assurance a fini de flamber.
A partir de maintenant, l’amour et le meublé sont confisqués.
Les heures s’enchaînent au coté de l’ordre forcé,
La complaisance policière comme technique pour amadouer.
L’occasion de déchiffrer les cachotteries,
L’ampleur des dessous loin des cajoleries.
Les prudences logistiques
N’ont pas suffit à distraire les flics,
A peine à déguiser la vérité,
A la femme jusqu’au ras le cou impliquée.
Le mensonge vient justifier sa protection.
La rançon se paie sur de paradoxales intentions.
L’ignorance flirte bon,
Avec ce qui profite à la banalisation.
Les petits trafics ont ce ‘je ne sais quoi’ d’insolant.
Et d’un sol à l’autre, les frontières libre-échangent le Roi argent.
Suivre les consignes,
Loin des concurrents et des insignes.
Franchir le pas d’alibi
Entre deux modes de vie.
Esquiver les visiteurs anonymes
A la recherche de l’homme en fuite pour la frime.
Signaler à sa mère aussi
De négocier le sursis.
L’entourage se désole après toutes ses alertes,
Inutiles préventions pour la prévenue en perte.
Les mauvais sorts se partagent entre codétenues,
Elle se console de ne pas être enceinte, juste entretenue.
Préjugée peu participative,
La déviante est libérée.
Juste le temps de se sentir exister
Et la décision finale doit trancher
Entre l’attendre ou le quitter.