Confidences Parisiennes

lilia-jane

LE NORMANDY, PARIS XXè

Nous sommes au Normandy. Le bar troquet par excellence. Nous sommes à quelques dizaines de mètres du métro Alexandre Dumas, rue de Bagnolet. La rue de Bagnolet doit son nom au fait qu’elle mène à Bagnolet. Le quartier est populaire, et encore infesté de taudis. Et les habitants de ces tuadis, ces pauvres, passent beaucoup de temps au Normandy. Plusieurs raisons me poussent à aller, à aimer le Normandy.

Ces parisiens à la marge, ces repris de justesse, ces alcooliques, ces gens simples. Car quelque soit le flacon, c’est l’ivresse qui est bonne…

Parmi ces gens, il y a Ben, le serveur. Benaziz en fait. Ben c’est pour faire bien. Il y aussi le patron, le Tennardier, Hocine.

Le Normandy, la joie, la tristesse, la misère et la grandeur des bas fonds de Paris. Avec nonchalance, rue de Bagnolet, on croise des figures pittoresques et exemplaire.

…Dans ce petit peuple, où le sans-dent alcoolique subit les crises de jalousie de sa maîtresse. Où Rachid, le dealer de haschich semble laid et heureux…Où aussi, Mam’, mannequin noire vedette Chanel des années 80 vend du rêve aux travailleurs du coin…

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