conte conte moi une....

David Ralin

Un jour battant le pavé parcourant le monde sur son fidèle coursier

Quand tu descendras les marches du palais,

En toute hâte ton charmant t'apportera un beau soulier

Un escarpin d'argent pour que le charme d'une soirée

Au bal devienne une valse pour l'éternité.

Arrête de rêver je suis juste le batelier

Qui des grains d'un sablier égrènent le temps,

Le temps qui ne nous rend point sages

Mais comme les étoiles aigries nous vieillit,

Le temps nous ai ainsi conté.

Fardé comme les yeux d'un enfant

Des boniments si ensorcelants,

Te content du paradis au soleil d'extrême orient,

Aux forêts mystérieuses de l'occident,

Aux maisonnettes pour les gourmands,

Font d'un moment un perdant un gagnant.

Tant de personnages de légendes narrés

Copié collé de notre vérité,

D'une pomme croquée aux épines d'un rouet

Je pourrais continuer

MAIS

Sourires et révérences échangés

Je suis là pour te sauver non baratiner

D'un conte imagé en fée en réalité.

Vague à l'âme ton cœur battra la chamade,

Oublie cet ogre lové pour des biens aimés

Ballade d'œillades en cascade

De bravades à mes embrassades

D'un Sade si sage

Je t'emmène vers un très long voyage.

Mais ce n'est pas un conte de fée,

En prince charmant sans déguisement

Irradiant ton quotidien maintenant

Pas de faux semblants de charlatans

Je balaie tes songes d'enfants

Pour t'amener vers des rêves trébuchants

Aux doux colorés réveils rayonnant

D'une fable devenue maintenant.

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