Conte (partie 1)

sirinove

Dans la nuit bleue et claire à mi-chemin des cieux Une jeune femme de chair marchait fermant les yeux De fer ses pieds lourds tappaient dans les mirages Qui composaient d’amour lui firent un attelage.Une fois aprêtée elle sortie de la ville Car les longs bruits muets lui tarissaient la peau Plus prêt de la forêt gentiment elle s’avile Et roule sur la terre comme les autres animaux.Le temps prend posséssion au fil de sa marche De sa chaleur native qu’il faconne en pensées Pour qu’une fois instruite de l’ampleur de sa tache La vie prenne de son pied le poid qui lui manquait.La missionnaire à l’aube d’un sentier investiS’accroche aux flans des arbres pour plus vite arriver Dort sur des feuilles jaunies quand le sommeil la sabre Et ses rêves érudis lui parlent du monde entier Elle batit son nid au sein de la forêt S’en allant vers devant mais toujours à couvert Quand soudain dans sa nuit rugit un grand éclairQui lui glaca le coeur mais y fendit le fer.C’était un grand chateau des plus étranges allures Elle resta à la porte observant sa stature Demeura plusieur jour au seuil du batiment Une nuit, un bruit sourd, elle entra en tombant.La forte porte en bois rattrapa la jeune fille mais une fois son pied sur le premier pavé La porte se referma d’un coup sec et fragile Et la jeune hôte pleura en lieu sombre et sacré.

Dans la nuit bleue et claire à mi-chemin des cieux

Une fille de chair marchait fermant les yeux 

Ses pieds lourds de fer tapèrent dans des mirages 

Qui composés d’amour lui firent un attelage.

Une fois apprêtée elle sortit de la ville 

Car les longs bruits muets lui tarissaient la peau 

Plus prêt de la forêt gentiment elle s’affile

Et se fond dans les herbes comme les autres animaux.

Le temps prend possession au fil de sa marche 

De sa chaleur native et façonne sa pensée

Pour qu’une fois instruite de l’ampleur de sa tâche 

La vie prenne en son pied le poids qui lui manquait.

La missionnaire à l’aube d’un sentier investi

S’accroche aux flancs des arbres pour plus vite arriver.

Sur des feuilles jaunies quand le sommeil la sabre 

Ses grands rêves érudits lui parlent du monde entier 

Elle bâtit son nid au sein de la forêt

S’en allant vers devant mais toujours à couvert 

Quand soudain dans sa nuit rugit un grand éclair

Qui lui glaca le coeur mais y fendit le fer.

C’était un grand château des plus étranges allures

Elle resta à la porte observant sa stature 

Demeura plusieurs jours au seuil du bâtiment 

Une nuit, un bruit sourd, elle entra en tombant.

La forte porte en bois rattrapa la jeune fille 

Mais une fois son pied sur le premier pavé 

La porte se ferma d’un coup sec et fragile 

Et la jeune fille pleura en lieu sombre et sacré.

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