corps sourd
Christiane Mutshimuana
volant au dessus de l ancien signe lointain au souffle du silence instillé signé d une main qui n est ni en lui ni d une foi talisman juste en part d un mime d une danse ce cri
murmure du souffle recueilli s immerge ce qui n est pourtant le dit encore le crie encore reprend
a la pointe de l arc du trait de la bouche des lèvres posées
et de la main de l être et de l arc de la bouche
de la main s étendant
du poids léger du pas et de la porte
du pied traçant l arc
et le souffle apparu du cri
de l apport imprécis du la bas
recueilli a la paume posée s y inscrivant capté menant
criant posée l empreinte n y étant
et celui refusé enfoui rendu percé
tendu au père qu a trahi ces mots
la moquerie d un fou bavard né de ce qui partit
désormais attendu contre l arbre non posé