Dans la série amour charnel... Dans le noir.
florentin
Cette nuit était vraiment noire, la chambre était dans un noir presque absolu.
J'avoue que j'avais du mal à situer si nous étions au milieu de la nuit où plutôt vers l'aurore.
Je n'avais pas le courage de regarder l'heure.
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Au bout d'un petit moment, à travers la fente d'un volet, une petite lueur lumière cassa à peine la pénombre.
Avais-tu senti que j'étais réveillé, ta cuisse se serrera le long de la mienne.
Plus je m'éloignais pour te laisser de la place pour dormir plus tu te rapprochais.
Ma main se posa sur ta cuisse, tu te collas à moi.
Ma main chercha une te tes mains, nos doigts s'emmêlèrent.
Ils se caressèrent, signe que nos corps se désiraient.
Mon autre main se posa sur ta cuisse, elle remonta lentement le long de tes jambes serrées.
Ma main passa sur ton sexe avec sa charmante végétation toujours aussi douce à effleurer, mes doigts jouèrent avec ce duvet en simulant un peigne.
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[La douceur de ton sexe reste toujours très délicate, tu as toujours su préserver ce petit coin entre naturel et entretien méticuleux, je le compare à un jardin à l'anglaise tout semble sauvage mais chaque plante à une grandeur et une place bien précise, et cette odeur enivrante, ce petit coin semi sauvage aux odeurs de femme charnelle est un paradis, le graal de ton corps que tu m'offres à chaque fois.]
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Ma main repris son vagabondage pour atteindre la lisière de ta nuisette.
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[Comme d'habitude tu portais une de tes nuisettes minimalistes qui ne cache pas grand-chose. Que tu choisisses une nuisette en dentelle ou en coton avec des motifs de petits lapins ou d'autres motifs dans le style petite fille sage, elles ont toutes un point commun : être très courtes. Comme je te le dit souvent : « autant que tu dormes nue. »
Tu me réponds à chaque fois : « j'ai besoin d'un tissu sur la peau, et en plus j'adore quand ta main passe sous ma nuisette. Ta main qui cherche un passage entre ma peau et le tissu…humm. »]
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Ma main passa sous le tissu et glissa sur ton ventre, pour atteindre ton nombril, je commençais à effleurer tes cotes.
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[Tu as raison ma main sens que tu as pris un peu de poids, je ne l'avais pas remarqué hier soir, mais dans le noir ma main sent se petit capiton supplémentaire. L'excuse depuis que nous nous connaissons tu te sens mieux dans ta peau. Durant mais absences tu cuisines et tu gouttes tes essais de nouveaux plats avant de me les préparer.]
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En arrivant à ta poitrine, mes doigts enlacèrent l'un de tes seins et commencèrent à le masser. Ma bouche se rapprocha de l'autre sein.
Ta nuisette était grande ouverte, les boutons étaient tous dégrafés, ta poitrine prête à s'offrir à ma bouche. Décidément, cette nuisette ne cachait pas grand-chose.
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Tes mamelons étaient dans un état intermédiaire entre le repos et l'excitation.
Ma bouche se posa sur cette corolle qui allait bientôt se contracter.
Je commençais par faire un baiser tendre, puis je dessinais des arabesques tendres avec ma langue humide, mes lèves l'embrassèrent délicatement.
Rapidement je sentis ta poitrine se contracter et gonfler. Tes tétons prirent du volume et pointaient fièrement au somment de tes monts d'amour.
Je sentis ton corps commencer à onduler sous mes doigts.
Ma bouche se dirigea vers ton deuxième sein, pour le cajoler à son tour.
Puis mes lèves se dirigèrent vers ton cou pour l'embrasser, ta joue, puis ta bouche.
Je te fis une série de petits bisous tendre, tu me répondis par des petits bisous aussi tendres que les miens.
Ma bouche se dirigea sur ton ventre pour le couvrir de baisers.
Ma main glissa entre tes cuisses que tu avais écartées.
Pendant que je m'afférais sur le bas de ton corps tu en profitas pour enlever ta nuisette.
Ma main remonta jusqu'à ton sexe elle glissa dans l'ouverture de tes lèves, ton sexe était déjà très humide, la source te ton élixir du plaisir coulait pour envahir toute ton intimité.
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[Pourtant hier soir, lors de nos retrouvailles, nous avions pris une bonne dose de câlins, tu avais voulu faire un repas intime, pas de sortie. Ce repas fut entrecoupé de jeux de mains coquines et sensuelles, et même un peu plus après, ton corps avait besoin de tendresse. Cette vie d'amants entrecoupés de missions à l'étranger nous privait de contacts réguliers. Nos rencontres étaient des moments trop rares mais toujours intenses.
Quand je te posais des questions sur notre relation, tu disais : « C'est ce que je veux du sexe quelques sorties, je ne veux pas le détruire cet équilibre entre nous. »
Quand je te disais : « il faudra un jour que notre relation évolue ? »
« Surement mais aujourd'hui je suis bien... »]
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Je glissais progressivement sur toi.
En remontant vers ta poitrine je sentis ton corps vibrer, se contracter.
Ma bouche et mes mains restaient sur tes seins.
Sans lumière dans le noir, seul le toucher et l'odeur ont de l'importance, nos corps se connaissent par cœur.
Nos mains sont bien plus sensibles que nos yeux. Elles connaissent chaque détail de nos anatomies.
Pourtant, elles ne se lassent pas de s'effleurer, de se toucher, de se caresser mutuellement.
Lorsque ma bouche arriva sur la tienne. Nos lèves se collèrent nos langues se mélangèrent.
Mon sexe se retrouvait à la même hauteur que le tien. Ton corps se mit à onduler plus intensément sous le mien pour ressentir ma dureté.
Ma main passa sous l'une de tes cuisses et remonta dans ton entre cuisses pour atteindre l'entrée de ta grotte du plaisir.
Mes doigts commencèrent à exploser l'entrée de ce merveilleux trésor.
La chaleur et l'humidité du lieu ne prêtaient pas à confusion, tu avais une envie folle de fusionner.
Tu écartas un peu plus les cuisses. Une de tes mains se faufila entre nous. Tu saisies mon sexe pour le guider vers ton intimité.
La fusion fut rapide, nos bouches étaient toujours aimantées l'une à l'autre, nos langues jouèrent ensemble.
Tu me dis : « ne bouge pas, on reste l'un dans l'autre en s'embrassant, sans bouger. »
Mes mains te caressèrent ton visage. Nos bouches toujours soudées l'une à l'autre, nos langues dansaient toujours ensemble.
Au bout d'un moment ton corps commença à onduler.
Je commençais des mouvements lents de va et vient pour t'accompagner, jusqu'au moment où je sortis de toi visiblement cela ne te plaisait pas, je sentis que tu voulais me retenir avec tes jambes.
Mais ma bouche était attirée part un précieux trésor très agréable à embrasser.
Rapidement tu compris ce que je voulais faire.
Tu relevas les jambes en les écartant, ma bouche se dirigea vers ce lieu magique source au sens propre comme au sens figuré : d'un liquide élixir acidulé et de la vie.
Le plus souvent, j'explore ton intimité avant de t'avoir pénétré, là ton sexe est gonflé ouvert et humide.
Au premier coup de langue, je sentis cette chaleur en toi, je ne voyais pas ton sexe se transformer pour m'accueillir, cette chambre noire est finalement divine…. Vos cerveaux ne peuvent qu'imaginer nos corps à travers nos caresses, nos odeurs et nos sécrétions.
Les caresses de ma langue explorèrent cette chair que je savais rose nacrée gonflée par le plaisir.
Quand je suis remonté sur ton petit bouton du plaisir, je compris rapidement que tu avais un besoin de câlins importants ton corps était devenu incontrôlable tes cuisses me serrèrent la tête elles se balancèrent de droite à gauche.
Pour que ton corps retrouve la sérénité je me résous à abandonner les caresses de ton intimité pour embrasser l'intérieur de tes cuisses
Pendant que mes doigts glissèrent à l'intérieur de ta grotte magique.
Il y régnait une « chaleur » et une humide intenses.
Ton sexe était dilaté, ouvert comme lors d'une fin de coït, mes doigts sentaient toutes les formes gonflées et humide de ton vagin.
Quand ma bouche revient sur ton sexe. Ma bouche se posa dessus pour te faire un suçon. Tu m'avais dit que tu appréciais particulièrement les suçons et les aspirations de ton intimité.
….
J'abandonnais ce trésor merveilleux pour revenir sur toi.
Tu étais vraiment impatiente tu me tiras vers toi avec empressement.
Tes cuisses m'enlacèrent, nos sexes s'emboîtèrent parfaitement.
Je commençais des mouvements de va et viens puis des rotations de plus en plus rapides.
Je m'arrêtais, les mouvements de ton corps me firent comprendre que je devais absolument continuer.
Tes mains me tenaient par la taille et me tiraient ou me repoussaient, tes pieds étaient synchronisés à tes mains.
Ma bouche batifolait dans ton cou pour t'embrasser.
J'entendais le souffle de ta respiration de plus en plus saccadée.
Jusqu'au moment ou ce petit bruit discret qui sortit du plus profond de toi me fit comprendre que tu venais de jouir, tu repris cette respiration saccadée.
Ton corps m'accompagnait dans mes mouvements, nous étions parfaitement synchronisés.
Tes jambes se faisaient de plus en plus pressentes tes pieds à chaque coup m'accompagnaient de plus en plus fort et appuyé.
La pression commençait à monter en moi.
Je m'arrête….
« T'arrêtes pas. »
Je repris notre corps à corps.
Encore, ce petit bruit discret qui sortis de tes entrailles.
A ce moment j'explosais en toi.
Je continuais mes aller et retours, ta respiration était toujours aussi profonde.
Notre plaisir restait intense, tu me serrais, nos corps continuaient leur ballet. Tu cherchais encore du plaisir, tu continuais à m'accompagner.
Nos élixirs se mélangeaient à chaque va et vient, il était de plus en plus difficile de ressentir des sensations dans cette humidité. Mon corps qui commençait à perdre de sa dureté.
Nos mouvements se ralentir, pour s'immobiliser enfin.
Toujours l'un dans l'autre.
Ma bouche posée dans ton cou.
Nos bouches se cherchaient … baisers intenses et longs.
Tu passas sur moi, tes mains toujours aussi câlines.
« Tu es pressé, on peut rester ensemble encore un peu ?»
« Oui, je te sens un peu troublée. »
« Oui, je trouve tes absences de plus en plus longues, tu commences à me manquer. »
« Pourtant tu avais dit... »
« Peut-être, je sais nous aurions dû respecter nos engagements, que du sexe entre nous, jamais nous n'aurions dû faire des sorties. Je suis en train de tomber amoureuse de toi. »
« C'est grave ? »
« Oui. »
« Quid ?»
« Je ne suis pas encore prête à ça… d'un coté je suis heureuse de l'autre la peur de tout casser entre nous… et les conséquences. »
« La vie est quelque chose de compliquée, elle n'aime pas l'immobilisme. Nous avons un peu de temps devant nous… »
« Il faut laisser le temps au temps… On sera quand agir et quoi faire, ces choses-là tu les sens. »