De l'autre côté de la rive

De l'autre côté de la rive, au loin, il y a toi,

Ton visage d'ange, même si tu ne le vois pas

Ton cœur est pur et d'or est ta voix

Serait-ce pour cela que je ne te mérite pas

Si je détourne la tête c'est mon destin que j'aperçois

Mais peut-être êtes vous sur la même rive, n'est ce pas ?

Plus je pense à Lui et plus mon cœur se détourne de toi

Je le sens s'envoler ou plutôt s'écrouler pas à pas

Les battements s'accélèrent, le sang court dans mes veines

Mais il ne bat plus pour toi, pourquoi ne serais-je jamais tienne ?

« J'ai froid, mon amour » mais ce n'est plus à toi que je parle

Ces mots, ces regards fougueux, il me les a repris sans larme

Je n'ai pas crié, je n'ai pas supplié, juste vu la rive s'éloigner.

Aucun son n'est sorti des profondeurs de mon âme, j'ai trop rêvé.

C'est la fin mon poète, nous nous sommes croisés sans nous voir,

Nos regards se sont mêlés, nous avons joué au même jeu,

Tu as senti mon pouls battre, tu as porté mon nom

Nous n'avions pas besoin de plus n'est ce pas mon cœur

A chaque vie nous ferons un pas de plus, nous sommes liés

Peut être ta main se tendra-t-elle plus tard pour me rattraper

Mais les raisons ne seront plus les mêmes, as-tu seulement compris

Me reconnaîtras-tu ? Croiras-tu ce que cache le regard que tu m'as pris ?

Les yeux, miroirs de l'âme, de tout ce que tu as vu, qu'est ce qui t'as détruit ?