Rédigé le 26-01-11.
On est enfant et puis plus grand.
On est maman donc un parent.
On a un gosse dans notre carrosse
Qui se prendra une ou deux bosses.
On est contente d'avoir le temps
Pour le voir Homme tout simplement.
On aime tellement qu'on devient quatre.
Avec l'autre va falloir se battre.
On les aime fort nos deux trésors.
La vie est dure mais on s'en sort.
On bouche les trous avec du plâtre.
On leur prouve qu'il faut se débattre.
On se sent triste, ils sont partis.
Ils ont quitté notre grande maison.
Ils sont le soleil de notre vie.
Attendons juste, ils reviendront.
On se retrouve dans un silence.
On est pas seule mais on le pense.
En nous vient le chagrin souvent.
On se souvient d'antan, d'avant.
On se rêve parfois en errance,
De voyager loin de la France.
Nos chérubins se dispersent loin.
On leur a dit que c'était bien.
En parallèle on souffre un peu.
Tant pis vu que c'est pour le mieux.
On a juste peur qu'ils nous aiment moins
Même s'ils jurent qu'ils n'en feront rien.
On se sent triste, ils sont partis.
Ils ont quitté notre grand maison.
Ils sont le soleil de notre vie.
Attendons juste, ils reviendront.
On vit avec, ou plutôt sans.
Les retrouvailles s'en trouvent meilleures.
Pourquoi se faire du mauvais sang ?
Ils nous aiment fort, c'est le bonheur.
Ils nous aiment fort, c'est le bonheur.