Découverte de l'amour

Elodie Gerin

Chapitre onze : Joshua. La peur

C'était pourtant une journée qui avait bien commencer. J'avais prévenu Danny qu'il rencontrerait ma dulcinée ce soir et qu'il n'avait pas du tout intérêt de la draguer. Il m'avait demandé si je tenais à elle et ma réponse à était catégorique : oui. Oui, je tenais énormément à elle. 

Nous roulons dans les rues de Mons quand tout à coup, un appel nous informant qu'un braquage était en cours au Delhaize de Frameries demandant à toutes les personnes en service de s'y rende. Nous avons accéléré et j'ai activé la sirène. Les voitures s'écartèrent sur notre passage et nous arrivons très vite sur les lieux.

À notre arrivée, une dizaine de camionnettes de police étaient déjà présente sur place.

Je descendis de la voiture et m'approchais de mon chef d'équipe.

- Qu'est-ce qu'ils veulent ?

- Un million d'euros

- Il y a des otages ?

- Oui, une dizaine.

La situation était grave. Le plus important pour nous dans ce genre de situation, c'étaient les victimes.

- Combien de temps avons-nous devant nous ?

- Très peu. Une heure.

- Pour réunir une telle somme d'argent.

- Nous allons essayer de faire vite, car il a dit que s'il n'avait pas l'argent dans les temps, il abattrait les otages.

J'avais hâte que tout ça se termine pour aller retrouver ma dulcinée et oublier tout ça. Pas que je m'en foutais des victimes, loin de là, mais je n'aimais pas trop être confronté à ce genre de situation. Ça pouvait partir en cacahuète à tout moment.

J'allais me placer aux côtés de mon collègue. On était tous aligné face au magasin prêt à intervenir en cas de problème. Tout à coup, la porte du magasin s'ouvra et un homme cagoulé nous fit face tenant un otage dans ses bras et... Non. Non, non. Ce n'est pas possible. Ça ne pouvait pas être elle. Pas mon Annaria. L'homme s'avança d'un pas menaçant braquant une arme à feu sur la tempe de ma femme.

-  Je veux mon fric hurla l'homme comme un forcené.

Pas une seule seconde, mon regard ne quitta Annaria. La pauvre, elle saigner de la tête et un bleu commençait à se former tout autour de son œil. 

J'avais une soudaine envie de meurtre. J'allais le tuer s'il osé s'en prendre à elle encore une fois. Annaria essaya de se libérer de la poigne de l'homme, mais tout ce qu'elle arriva à faire, c'est de l'énerver encore plus. Il tapa son arcade avec la crosse de son flingue.

Je vis rouge. Je m'apprêtais à foncer sur lui lorsqu'une poigne de fer me tira en arrière. Danny se mit devant moi.

- Tu dois garder ton calme

- Mon calme ! Mon calme, m'énervais-je, mais c'est ma femme dont il est question là.

- Agent Marlow ! Avez-vous quelque chose à me dire dont je ne suis pas au courant ?

- Oui chef. La femme que vous venez de voir, c'est ma femme.

- Je comprends votre colère agent Marlow, mais foncer tête baisée comme vous étiez sur le point de le faire ne la sauvera pas. Vous devez à tout prix vous reprendre et attendre les ordres.

Un coup de feu retentit en provenance du magasin. 

- Il faut faire quelque chose, criais-je.

- Les forces spéciales sont en route.

Un deuxième coup de feu se fit entendre.

- PUTAINNNNNN !!!!!

On entendait des cris de femme et d'enfant qui pleure. Bordel, c'était un cauchemar. La brigade des forces de l'ordre arriva et une dizaine d'hommes cagoulés sortir du fourgon. 

Ils se dirigèrent vers la porte d'entrée du magasin et ce fut pour moi les minutes d'attente les plus longues de toute ma vie. Des tirs se firent entendre de tous les côtés. 

Elle devait être traumatisée la pauvre. Je n'avais qu'une seule envie : être à ses côtés pour la prendre dans mes bras et l'a rassurée, mais au lieu de ça, j'étais loin d'elle incapable de la rassurée et incapable de la protéger. 
J'étais fou de rage.

Entre-temps, plusieurs ambulances arrivèrent sur place. Plusieurs minutes passèrent avant que le calme ne revienne. 

Les otages commencèrent à sortir, mais pas elle. Un agent sortit en criant : j'ai besoin d'aide.

Je courais dans sa direction suivi par deux ambulanciers et une scène digne d'un film d'horreur s'offrit à moi. Du sang. Partout, il y avait du sang. 

Mes yeux parcouraient l'étendue du magasin et je la vis. Elle était allongée sur le sol recouverte de sang. Son sang. Je me précipiter à son chevet et un ambulancier compressé la plaie qu'elle avait au ventre.

- Qu'est-ce qu'elle à, demandais-je complètement affolé.

- La balle est restée à l'intérieur. Il faut lui retirer afin d'éviter tout risque d'hémorragie.

Je tomber à genoux au sol. Seigneur sauvé là. Je vous en supplie sauvé là.

Pendant plusieurs minutes, il chercha la balle qui s'était logée en elle. Après plusieurs minutes interminables, il sortit enfin la balle. 

- Nous allons l'emmener à ambroise paré. Elle à perdu beaucoup trop de sang.

- D'accord. Je vous rejoindrez dès que je le peux.

Ils la posèrent sur le brancard et nous nous dirigeons vers la sortie. Dehors, les médecins s'occuper des autres victimes. Mon chef d'équipe se dirigea vers moi.

- Comment va-t-elle ?

- Ils l'emmènent à l'hôpital, car elle a perdu beaucoup trop de sang.

- Prenez le reste de votre journée Agent Marlow.

- Merci monsieur.

- Tenez-nous au courant de son état.

- D'accord et merci encore.

Je montai avec Annaria derrière et durant tout le trajet, je lui tenais la main. Arrivés à l'hôpital, nous traversons plusieurs couloirs et alors qu'on se diriger vers une porte coulissante, une infirmière me barra la route.

- Vous ne pouvez pas rentrer monsieur.

- Je suis agent de police. Il s'agit de ma femme que vous emmenez.

- Je comprends monsieur, mais nous ne pouvons pas vous laissez entrer.

Sans prendre la peine de lui répondre, je me diriger vers la salle d'attente la plus proche et là commença le début d'une longue et interminable attente. 

Plusieurs heures passèrent avant qu'une infirmière sorte par la porte coulissante et vienne vers moi. Je me levais d'un bond.

- Comment va-t-elle ?

- Bien, nous avons pu soigner ses blessures et nous lui avons fait une prise de sang pour voir de quel groupe sanguin elle était, car nous avons dû lui transfusé du sang. 

- Je peux aller la voir ?

- Oui, mais allez-y doucement avec elle. Elle est en convalescence.

- Pourriez-vous me dire dans quelle chambre elle à était transférer.

- Chambre 221 au 2e étage.

- Merci

Je courus dans les couloirs et les escaliers jusqu'aux deuxièmes étages. J'arrivé dans le couloir comme un boulet de canon prêt à explosé. 

Je me dirigeais vers le numéro de sa chambre. Je posais ma main sur la poignée de portes et fermer les yeux quelques instants. Je devais reprendre mon calme avant d'affronter l'horrible vision qui m'attendait derrière cette porte close. 

Je respirer un bon coup et ouvrit celle-ci.


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