DÉFENSE DES DROITS DE L’HOMME: QUEL RÔLE POUR LE SEPTIÈME ART ?

Y.Muriel

Compte rendu. Géopolitis. Emission.

Défense des droits de l'homme : quel rôle pour le septième art ?

L'émission du 6 mars 2011

Geopolitis décrypte le rôle du cinéma dans la défense des droits de l'homme.

« Avec le cinéma, on parle de tout, on arrive à tout », c'est une déclaration du cinéaste Jean-Luc Godard que n'écarte pas le questionnement sur le rôle du cinéma dans la défense des droits humains. En effet, des films tels que Le dictateur, où Charlie Chaplin joue le rôle du dictateur Hitler, ne sont qu'une dénonciation politique.

Ou encore, Le pianiste, de Roman Polanski, est un film qui aborde l'article 1 de la Déclaration des droits de l'homme : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits ». Bloody Sunday, de Paul Greengrass, fait référence à l'article 18 de cette déclaration: « Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ». Fahrenheit 9/11, de Michael Moore, est un réquisitoire contre la guerre contre le terrorisme menée par Bush. On parle,  donc, des droits de l'homme dans le septième art. C'est vrai à Hollywood, avec des films tels que  Platoon, Apocalypse Now, Il faut sauver le soldat Ryan, qui stigmatisent la guerre.

Mais le cinéma fait aussi de la politique. Dans le sillage d'un Chaplin qui dénonce le III ͤ Reich, Michael Moore dans Fahrenheit 9/11 charge contre un président et, un film nous fait prendre conscience du génocide du Cambodge dans les années 70. Le le film Persepolis de Marjane Satrapi, qui utilise l'animation,  se questionne l'Iran du 21ͤ  siècle.

L'expression « C'est du cinéma », veut dire, rien n'est vrai. Au contraire, désormais ce qui est vu est cru, c'est-à-dire, s'il y a image, il y a évènement. Or, il se trouve que nous confondons la réalité et la fiction. En effet, pour nous Vietnam c'est Apocalypse Now.

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