Délirescences

nonada

Seulement au milieu de la nuit,

je peux sentir l' étrange caresse,

Peur chérie

fascinante et exaltante amie

Echapée à nos diurnes mollesses

La mort et là, lasse elle guette

l'heure et le jour ou cette fauvette

emportera vers d'autres mondes

nos carcasses immondes!

Le jour décline fascétieux

et ses clin d'oeils malicieux

me rapellent avec délices

les pensées où penche mon vice

Me voici pleine comme la lune

Lilith aux déstinées

Qu'un désordre d'infortune

de ses  lourds pas a foulé!

Jamais l'ombre n'assasine

tant que dans le secret d'une silhouette

papier froisé, sable et encre de chine

Pour mon sang sacré voici l'héroïne.

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